jeudi 19 mars 2009

Le 4e pouvoir

7h10. Alors que ses collègues sont encore chez eux, il est déjà en train de travailler. Il a l'habitude de travailler tôt. Sa vie est son travail et c'est un passionné. Son pouvoir est d'ailleurs grand. Tous les jours, il reçoit une centaines de mails. Il n'a pas besoin de lire le journal pour connaître l'information, il l'a connaît avant tout le monde, il est l'information.

Le nombre de journaux est devenu impressionnant. Le Monde, Le Parisien, Libération, Le Figaro, etc... Dire que ce n'est qu'une petite partie des journaux quotidiens nationaux. La concurrence est devenu trop rude, trop de monde sur le marché. Or voilà, il faut vendre, son salaire en dépend. Un scandale, une catastrophe, voilà ce qui fait vendre, voilà du sensationnel. Tout dépend de lui. En fait pas tout à fait, c'est son chef de rubrique qui lui même dépend du rédacteur en chef. Les objectifs sont nombreux, tous les jours il y a une réunion pour savoir ce qu'on publiera le lendemain. Dans son travail, l'ennui n'existe pas... le temps non plus d'ailleurs.

La France un des pays les plus laïque au monde, toutes religions confondues. La religion est son sujet favori. Des tombes juives taguées, un kebab vendant des sandwichs à base de porc mais ne le précisant nulle part, un évèque négationniste réintégré, une fillette de 9 ans violée excommuniée parce qu'elle a avorté, etc...

Dieudonné l'a nourrit, maintenant c'est l'Eglise. Il a un scandale. L'Eglise a toujours été contre l'avortement et le préservatif. Pas encore habitué à être sur le devant de la scène, c'est le moment idéal pour se jeter sur les erreurs que peut faire le pape lors de ses allocutions.

" Je dirais qu'on ne peut pas résoudre le problème du SIDA avec l'argent, même s'il est nécessaire. On ne peut pas résoudre le problème du SIDA avec la distribution de préservatifs ; au contraire elle aggrave le problème. la solution est double : d'abord, une humanisation de la sexualité, un renouveau spirituel, humain, intérieur, qui permet ainsi de se comporter différemment avec les autres. Et deuxièmement, une amitié, une disponibilité pour les personnes qui souffrent ".

Fatigué par une masse de travail augmenté, il maudit la crise, son emploi est menacé. Merci les américains. Il reprend donc cela de manière plus clair pour le public et plus vendeuse pour son boss. En recoupant plusieurs sources, il a réussit à écrire un texte portant plus à polémique. Il doit encore trouver un titre. Tout est dans le titre. S'il fait un bon titre, le texte se vendra bien. Après tout, il est fait pour ça : accrocher le lecteur. Il réfléchit et opte finalement pour la solution la plus simple : "SIDA : le pape conteste l'efficacité du préservatif"


6 commentaires:

  1. Il aurait pu trouver un titre qui fait jeu de mots, c'est ceux que j'préfère !

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  2. En même temps et c'est certain, jamais tu ne seras journaliste toi... Vu le nombre de fautes d'orthographe que tu arrives à cumuler...

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  3. La magie d'internet : Claude ou Kamel ?

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  4. ha!les vrais journalistes aussi font des fautes...et je sais de quoi je parle, certains vont jusqu'à prétendre être journaliste...alors fautes ou pas du moment que les articles sont intéressants et les phrases bien construites, je ne vois pas où le problème...et laissons les fautes aux secrétaires de rédaction ^^ ce n'est pas pour rien qu'on les paye.

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  5. Je trouve que tu as un fort joli coup de plume et puis y a des idées derrières...

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