jeudi 30 juillet 2009

la vrai forme

Il s'est fait courser par ces maudits gamins, rabattre dans un coin. Voilà des heures qu'il court avec aucune cachette pour se reposer. Ces trois bourreaux ce sont relayés l'un après l'autre et ils l'ont épuisé, mis à mal.

Enfin il a pu se cacher. Caché est vite dit car à peine reposé 2 minutes où ces monstres de cruautés ne peuvent entrer à cause de leur trop grande taille, ils reviennent à la charge avec des bâtons. Ils le piquent, rigolent, crient de joie, et lui il ne peut pas se défendre, il ne peut rien faire à part subir.

Ils arrêtent mais méfiant, il préfère attendre encore. Il a mal partout. Finalement il sort sa tête, doucement, prudemment. Regarde à droite, regarde à gauche, écoute avec un grand intérêt les bruits autour. Une fois rassuré, il sort avance et part en courant droit devant lui sans se poser de question.

Il a à peine couru 20 mètres que ces tortionnaires lui tombent dessus, l'attrapent et accrochent une casserole à sa queue...

Pauvre petit chat

3 commentaires:

  1. Trop triste,,rien de plus cruel que les jeux d'enfants...demander aux petits poissons rouge de la comtesse:)

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  2. Je suppose que la cruauté fait partie de l'apprentissage. Etant une fille, je n'ai jamais trop connu ça, je me suis contentée d'arracher des pattes à des araignées... C'est pas forcément mieux.

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  3. Il vaut mieux oublier, parfois, que l'on a été enfant… Cette période dite d'innocence est aussi la plus tranquillement implacable.

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