Après deux jours de wake, il étais assis dans la voiture en attendant son père. Les lombaires accusaient le coup suite aux sessions de glisse où il se faisait tirer par le bateau. Faisant le moins de mouvement possible donc, il attendait paisiblement. Le ciel était couvert et le lac était agité. Ses pensées allaient ça et là sans réel fil conducteur. Puis il se mit à pleuvoir. D'abord quelques gouttes et la vraie pluie ensuite, celle qui fait courir les passants sous des abris de fortunes. Installé dans la voiture, il entendait les gouttes résonner en venant s'échoir sur la carrosserie de la voiture tandis que le pare-brise se voilait au fur et à mesure que les gouttes de pluies le recouvraient brouillant ainsi la vue.
Quand son père revint, il descendit de la voiture et traversèrent ensemble la route pour se rendre dans le restaurant en face. Le repas terminé, il fuma une cigarette en regardant le paysage. Les drapeaux et les mats des voiliers soumis désormais uniquement au vent. La température était tiède, une légère brise soufflait. Pour la première fois depuis des mois, il se sentait en paix, serein. La musique provoquée par les couverts venait ponctuer sa douce quiétude. Et l'air empli d'humidité emplissait ses narines. Au loin la plage était désert, l'été touchait à sa fin. Ses gestes, ses idées et ses paroles traduisaient sa lenteur du moment. Etat qu'il avait presque oublié et qu'il n'appréciait pas d'ordinaire mais qui dans cet instant était savouré.
Bientôt, il rejoindrait la ville et les discussions décousues n'auraient plus cours.
Quand son père revint, il descendit de la voiture et traversèrent ensemble la route pour se rendre dans le restaurant en face. Le repas terminé, il fuma une cigarette en regardant le paysage. Les drapeaux et les mats des voiliers soumis désormais uniquement au vent. La température était tiède, une légère brise soufflait. Pour la première fois depuis des mois, il se sentait en paix, serein. La musique provoquée par les couverts venait ponctuer sa douce quiétude. Et l'air empli d'humidité emplissait ses narines. Au loin la plage était désert, l'été touchait à sa fin. Ses gestes, ses idées et ses paroles traduisaient sa lenteur du moment. Etat qu'il avait presque oublié et qu'il n'appréciait pas d'ordinaire mais qui dans cet instant était savouré.
Bientôt, il rejoindrait la ville et les discussions décousues n'auraient plus cours.
En fait c'est à double sens. J'ai quelques petites affaires à régler et le concours pour Science Po Paris lundi et mardi :)
RépondreSupprimerBonne chance pour ton concours :)
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