lundi 22 février 2010

monastère grandmèredien jour 1


L'arrivée imminente des partiels et mon manque flagrant de révisions en vue des épreuves m'a amené à me couper de mon environnement habituel afin de rentrer dans un cercle positif. J'ai donc passé un coup de fil rapide pour m'éloigner de tout et réviser.

"- Allô, grand-mère ? Oui c'est ton petit-fils... Lequel ? Comment ça lequel ? C'est moi quoi !... Oui ça va, ne t'inquiète pas... Non, non, je ne t'appelle pas pour te demander de l'argent... Dis-moi, ce week-end je peux venir chez toi histoire de réviser tranquillement et passer un peu de temps avec toi ? Parfait on se dit vendredi soir ?... Oui j'ai un "peu" de linge sale... Ok je le prend, merci beaucoup. A vendredi, je t'embrasse."

Normalement, je suis en train de la pousser vers Internet mais pour une fois, je lui suis redevable d'être aussi réfractaire à ce mode de communication. Pas de connexion Internet, mes révisions devraient être moins facilement perturbées.

Je quitte donc mon royaume en ruine (ndla : le frigo est tombé panne, le papier peint de la salle de bain est en lambeaux à cause d'un dégât des eaux et, les nombreuses réceptions ont finis par rendre la cuisine plus remplies de bouteilles vides que de nourriture) et me rend dans la maison de la grand-mère.

Elle vient donc me récupérer à la gare en voiture. Je suis immédiatement mis en garde face à sa portière de voiture qui ne fonctionne plus. Etant donné que c'est une 2 portes - oui pour moi le coffre n'est pas une porte à moins que vous montiez par là pour rejoindre votre siège - je passe par son côté. Discussion sans intérêt dans la voiture, l'échange de politesses habituelle lors des visites des ancêtres "comment va ton genou/hanche/épaule/dos/pied/main (barrer les mentions inutiles), Alors ta semaine de vacances ? Et les amours grand-mère, tu en es où ?" Je demande toujours, ça fait blague et après, elle ne me pose pas la question, ce qui m'arrange. On arrive devant son allée où le portail d'ordinaire fermé est grand ouvert.

"- Que s'est-il passé ?
- J'ai frôlé d'un peu trop près le mur la dernier fois..."

check ceinture : OK.

Un dîner en tête-à-tête avec sa grand mère est toujours agréable. Se faire couver des yeux, les attentions particulières, la bouteille de vin qu'elle-boit-au-final-presque-toute-seule-parce-qu'on-ne-veut-pas-paraître-alcoolique, les 14 plats qui se suivent et qui sont là pour te rappeler que tu repartiras avec 4 kg supplémentaires sinon rien, bref, la totale.

"- Ah tiens demain si tu veux pour ton petit déj' il y a des oranges et des mandarines dans cette corbeille.
- Merci grand-mère c'est gentil. Heu... c'est des oignons et des échalotes, c'est normal ?
- Quoi ? Mais non voyons ! qu'est-ce-que tu... Ah oui tu as raison. Mais alors où sont les oranges..."

ça promet....



4 commentaires:

  1. Bon, alors ! Elles sont où les oranges ?

    Chouette texte ! Vive les grands mères !

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  2. Mais tu bloggues ... me dis pas que Mamie a cédé à la connexion internet !?

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. on la refait : oui vive les grands mères ^^

    et non je bloggues à retardement

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