samedi 14 novembre 2009

Le vendredi 13 de la chance et sa suite

En allant chercher mon père à la gare, j'ai eu le droit à une jolie entorse. La prochaine fois j'essayerai de ne pas être en retard. Mais ce n'est pas le sujet de ce billet.

Bref, ce matin donc je me rend aux urgences. J'y étais à 10h avec des béquilles prêtés, à titre gracieux, par mon parrain. Au bout de 10 minutes d'attente, je propose de faire la lecture aux autres personnes qui attendaient. Il y avait un couple de personnes âgées, un jeune couple, deux italiens je crois et quelques autres malades.



Je commence donc la lecture d'un bouquin de Maxime Chattam que mon accompagnant m'avait gentiment prêté. Au bout de 3 pages, j'ai le vieux qui commence à gueuler sur le fait que ça le dérange. Je m'arrête donc et la jeune femme qui n'avait pas dormi de la nuit et qui grâce à ma douce voix avait enfin pu s'endormir qui se réveille en râlant contre lui. Je profite de ce temps mort pour me tourner vers mon voisin italien également en béquilles pour lui proposer une course dans l'hôpital. Trop sérieux il refuse.


le livre que je lisais

A partir de là, un homme, sûrement bourré, arrive entouré de 3 flics et menotté, en pleurant bruyamment. La scène était assez comique et les flics assez moqueurs.

Après 1h30 d'attente, je précise que personne n'est encore venu me voir, le vieux se lève et commence à insulter le personnel de l'hôpital en disant que c'est inadmissible autant d'attente que sa femme souffre.


En le regardant marché en canard, je pense qu'il a pris du viagra et que, sa femme n'ayant plus les ressources pour l'aider à le satisfaire a dû le soulager à la main, ce qui explique l'entorse. Ma voisine insomniaque penche elle, plutôt pour la foulure du poignet dans le jardin suite à une saillie pour la même raison qui est le viagra pris par son vieux partenaire. Son explication se tenait également et expliquait la tâche sur le pantalon de la femme. La levrette chez les personnes âgées n'est pas de tout repos...



Bref, je commence à tourner en rond et à observer les autres patients. Finalement le couple de personnes âgées est appelé dans le centre de tri (oui c'est comme ça que ça s'appelle). On entend au loin pleurer le bourré menotté, à côté il y a le vieux qui insulte le personnel hospitalier, en gros ça devient la foire. Moi ça me fait rire et je commence à lancer des pari sur le fait que le vieux va se faire embarquer par les flics (ndla : il y a des panneaux partout sur lesquels il est écrit qu'il est interdit de violenter le personnel physiquement ou verbalement).

Au bout de 3h, ras-le-bol d'attendre et du coup je suis parti sans avoir vu le moindre médecin ni avoir eu mes anti-douleurs. Dire que ce soir je fête mon aniv. L'alcool me servira de calmant. En attendant si quelqu'un avait des anti-douleurs, merci de faire signe...