mercredi 29 décembre 2010
30 millions de nanimaux - Spécial Australie
lundi 27 décembre 2010
dywft part 11 Giru - Brisbane
Réveil à 6h pour quitter l'hôtel le plus tôt possible, rapport à l'anxiété de mes 2 frères. Et on enchaîne la route pour rejoindre Airlie Beach, le point de départ pour les whitesundays islands. Elles sont composées de 74 îles. Sur l'une d'elle on peut trouver whitehaven beach, l'une des 10 plus belles plages du monde avec le sable blanc et fin, le soleil et tout le tralala. Bref, de quoi faire des jolies photos de cartes postales et des fonds d'écran de folie. Légère déception par rapport à la saison d'abord. En effet de novembre à mars c'est la saison des "stinger". Mais qu'est-ce donc que donc cette chose là ? Il s'agit de toutes petites méduses très venimeuses. Donc pyjama de grenouille obligatoire.
Les Tour Operator se sont également appropriés le filon et donc pour pouvoir se rendre sur les îles, c'est devenu un peu bidochon. Que ce soit pour les jeunes, via les bateaux avec alcool à volonté, ou pour les familles avec les morceaux de pains jetés pour appâter les poissons exotiques.
Entre Mackay et Rockhampton, environ 350 kilomètres, nous ne trouvons aucune ville. Cependant, les panneaux sont plutôt originaux. Cela va du quizz sur la montagne la plus haute dans le Queensland, mount Bartle Frere, à la fameuse réponse à la question favorite des enfants : "quand est-ce qu'on arrive ?" "dans 2 heures". Pour une fois la route apporte un intérêt.
Le stop suivant s'est effectué à Town of 1770 (seventeen seventy) - oui c'est le nom d'une ville - petite ville de surf, le spot caché en quelques sortes. En effet, pour s'y rendre, un détour d'une cinquantaine de kilomètres par rapport à la route principale entre Whitesundays et Fraser Island, circuit traditionnel emprunté par les travellers, est nécessaire.
Le côté TO n'étant pas vraiment notre tasse de thé, il n'y a pas eu de visite à Fraser Island. Nous avons donc rejoint presque directement Birsbane. Je dis "presque" car un détour par Redcliffe, banlieue de Brisbane en bord de mer, a été fait.
dimanche 26 décembre 2010
Them Crooked Vultures ou le plat de légumes
samedi 25 décembre 2010
Joyeux Nawel Leroy !
jeudi 23 décembre 2010
mercredi 22 décembre 2010
Jamie T ou l'homme dans sa tour d'ivoire à l'oeil de faucon
lundi 20 décembre 2010
Cairns-Giru (DYWFT part 10)
dimanche 19 décembre 2010
Kasabian ou la première partie
samedi 18 décembre 2010
Nostalgie d'une ville en transit (DYWFT part 9)
"On the road again", comme dirait nos amis Canned Heat. Enfin, je pense que "On the train again" est plus approprié pour l'occasion.
J'ai choisi le train pour me rendre à Cairns. Ce n'est pas pour le temps que j'ai fait ce choix mais pour les rencontres. Le premier soir une ligue des fumeurs s'est mise en place. Avec une cellule de soutien psychologique. Le personnage central de cette ligue s'appelle Kevin, ancien de l'Air Force reconverti en dealer d'herbe, le rôle lui va à merveille, Rebecca et Candice, deux mères, l'une des 2 est déjà bien entamée à force de boire des smirnoff, l'autre, au look gothique, partage la même galère que moi : un mec qui n'a pas du prendre de douche depuis une éternité et qui, accessoirement m'a volé ma place pour dormir. Vu l'odeur je n'ose pas lui dire de dégager. On peut également ajouter une famille, dont la fille de 8 ans a décidé de voler mon chapeau. Enfin, il y a le vieux barbu, qui m'a expliqué ce que voulait dire "Asylum" avec un "regarde dans le dictionnaire". Ah oui, il y a aussi Travis. Alcool et accent Aussie forment le pire mélange possible pour la compréhension. A ce moment précis, il faut déceler les émotions qui traverse le visage de l'interlocuteur. Donc si j'ai bien compris ce qu'il m'a dit, il y a un truc avec sa mère, elle a dû le quitter récemment à voir les larmes aux yeux quand il en a parlé. Après il y a un truc drôle, une histoire où il était bourré. "You know dude" celle-là je l'ai et vu le nombre de fois qu'il l'a dit j'ai le repère de fin de phrases. Ok on se tape sur l'épaule maintenant. Oui, je te comprends, tu veux bien me laisser partir, c'est un sauna là.
Notre train accuse un retard de 6h je crois. L'important c'est que désormais café et thé sont à volontés et gratuits. J'ai été désigné DJ volontaire. Très sympa de pouvoir passer ses sons dans le bar d'un train. Si je passe autant de temps dans le wagon restaurant, il y a une raison : 4 gosses en bas âges et le "stinky guy" dans mon wagon. Le parfum lavande et les piaillements des oiseaux ne sont pas vraiment bons pour mon humeur.
Plus sérieusement, je suis là pour faire des choses mémorables, et pour sortir du quotidien. "Do You Want a Fucking Trip", je suis en plein dedans. J'entends dans les haut-parleurs que nous approchons de la prochaine station, Mackay, 20 minutes de pause. Clopes !
mercredi 15 décembre 2010
Bénabar ou la première gorgée de bière
lundi 13 décembre 2010
Le petit prince, rencontre avec le renard
vendredi 10 décembre 2010
NTM ou le Nom qui Te Marque
mardi 30 novembre 2010
Le quotidien qui s'installe (DYFT part8)
- Le Down Under, un bar de Brisbane organise des contest de t-shirt mouillés tous les mercredi
- jeudi c'est le Victory, avec sa bière à 3 dollars et son whisky- coke à 5
- vendredi et samedi c'est la fortitude valley, quartiers des bars et night club
- dimanche c'est le Fox, bar/boite/restaurant sur 2 étages avec steak pour 5 dollars
- lundi, mardi : repos ? non c'est dans mon immeuble que ça fait la bringue.
samedi 27 novembre 2010
Rodrigo Y Gabriela ou le changement radical
lundi 8 novembre 2010
Brisbane ou comment tout change en un jour (DYWFT part 7)
vendredi 5 novembre 2010
Advanced Australia Fair
We've golden soil and wealth for toil,
Our home is girt by sea ;
Our land abounds in Nature's gifts
Of beauty rich and rare ;
In history's page, let every stage
Advance Australia fair !
In joyful strains then let us sing,
« Advance Australia fair ! »
mercredi 27 octobre 2010
Les galères se suivent mais ne se ressemblent pas (DYFT part 6)
jeudi 14 octobre 2010
DYWFT part 5 Woodburn
Woodburn arriva juste après Taree. Ce fût un peu la nuit qui fût la cause de l'arrêt et, les problèmes avec le van, l'huile de transmission vide et la batterie de la voiture à changer. Par bonheur, lorsque nous avons des ennuis mécaniques c'est toujours le Dimanche. C'est donc par obligation que nous avons passés 2 jours dans cette ville-trottoir avant de pouvoir partir à Byron Bay.
Lors de cet arrêt forcé, nous avons pu vraiment remarquer la sympathie et la gentillesse des australiens.
Le soir, une rencontre avec des personnes plutôt sympathiques eu lieu et nous avons pu passer la soirée avec des locaux. La soirée fût malheureusement, pour une sale histoire dans laquelle nous fûmes mêlés malgré nous, écourté. Retenez simplement qu'il y a eu une bagarre à coup de batte de base ball entre les personnes avec qui nous étions et un autre type.
mardi 12 octobre 2010
DYFT Arrivée en Australie et newcastle (part 4)
samedi 2 octobre 2010
DYWFT ? part 3
vendredi 1 octobre 2010
DYWFT ? part 2
Do You Want a Fucking Trip (DYWFT) ? part 1
Quoi qu'il en soit le premier jour de voyage commence juste génialement bien. Je vois le côté positif, je ne suis pas encore arrivé que déjà je suis en train de quitter les sentiers battus et de devoir me débrouiller avec mon vocabulaire pourri en anglais et mes sourires. Vive les jolies hôtesses de lèvres... heu... de l'air et les burger king.
mardi 28 septembre 2010
exercice entre 2 rêves
C'est la productivité d'un esprit qui écrit ces quelques lignes sorties de son esprit. J'aimerais t'orienter dans ce monde illusoire de rêves et de songes mais comment faire pour t'indiquer un chemin qui n'existe que dans un esprit non structuré ? Ce chemin qui ressemble au mien, ce chemin à l'odeur nauséabonde d'un cadavre de lapin oublié qui fut tiré autrefois par un chasseur bourré. Une bouteille de Bordeaux à la main et une clope dans l'autre pour écouter le réveil proposé par Paris Roissy Charles de Gaulle. Un réveil fait de bruit et d'envie pour un monde où le travail aliénant d'un salarié est beaucoup de chose mais certainement peu motivant. Le rythme de cette existence rythmé par l'attente des métro, par des déjeuners au bistro. Bref par une vie que peu de gens voudraient. C'est facile de critiquer lorsque la cuillère en argent représenté par un avion de la Royal Air Force voguant sur des nuages de cotons sert de référence à une bande de Hipsters dézinguée.
Espérance d'un univers imaginaire, j'écris ces mots pour ceux qui sont encore debout et ne trouvent pas le sommeil. Après tout, la réalité se mêle très facilement avec ce que tu crois. Dommage pour les rêveurs des dunes qui souhaitaient une oasis pour nourrir leurs caravanes. Pensons aussi à ces rameurs africains qui ne pensaient pas trouver une cascade en cette forêt dense.
L'heure d'aller rejoindre sa couche est arrivée malgré la sieste déjà faite et la perte de repère lors du réveil nocturne amenant mon inconscient à écrire ces quelques lignes qui, j'espère, vous berceront au rythme de la mer. La somme de ces mots ajoutés bout à bout aura un sens que je n'ai pas forcément vu et qui, à vous paraîtra logique.
jeudi 23 septembre 2010
Celui qui devient
mercredi 25 août 2010
l'amour impossible
mardi 24 août 2010
Le début du voyage
mardi 10 août 2010
changement de thème
vendredi 6 août 2010
Chaleur de l'hiver
C'est au bout d'une semaine, malgré le froid de ce mois de mars, au milieu des montagnes qu'il décida de prendre la route avec son vélo. A treize ans, prendre la voiture pour réaliser ce projet est un peu compliqué. Il prit donc son vélo, s'habilla suffisamment chaudement pour ne pas avoir froid mais sans trop se vêtir non plus, il savait que la morsure glaciale de l'hiver ne l'atteindrait pas autant que ça à la vue de la dépense énergétique qu'il allait devoir fournir pour accomplir les quelques kilomètres le séparant de son point d'arrivée.
C'était au beau milieu de l'après-midi, les rayons de soleil perçaient timidement le ciel nuageux venant le réchauffer de leur mieux pour son entreprise. Ce n'était pas le trajet qui l'effrayait, c'était l'arrivée et l'accueil qui lui serait réservé qu'il appréhendait. Cette lettre était le premier lien qu'il avait avec cette personne depuis des mois déjà trop nombreux.
7 ou 8 kilomètres à effectuer et à tout jamais sa vie serait changée, mais il l'ignorait encore, bien que la lettre l'informait déjà de ce bouleversement. Les premiers kilomètres n'étaient pas très difficiles, la route était plate. Au fur et à mesure de son avancée la côte devenait plus raide. Son village quitté, il y avait à peu près 2 kilomètres de plat puis la ville la plus proche qui comptait 5000 âmes. Ensuite, le chemin d'accès grimpait et il se mit debout sur les pédales pour pouvoir continuer à avancer sur sa machine. Puis, au loin il aperçu la bâtisse qui devenait plus imposante à mesure qu'il se rapprochait.
C'était une maison blanche, construite sur 3 étages, dans un virage en épingle sur la route d'un col. Lorsqu'il fut devant le portail d’entrée, il posa son vélo. Un nuage de fumée sortait de sa bouche lui rappelant le choc de température et l'effort qu'il avait fournit pour arriver jusque là. Il s'approcha du portail et sonna à l'interphone. Au bout d'une minute sans réponse, il sonna de nouveau. Toujours sans réponse et après un coup d'oeil à droite et à gauche, il finit par se décider et escalada le portail. Une fois au sommet, il sauta dans la cour d'entrée.
C'était un chemin au milieu des buissons et des différents massifs de fleurs qui à cet époque de l'année n'étaient que des monticules, plus ou moins élevés, de neige déjà transformée et fondue en partie par le réchauffement printanier laissant apparaître ça et là des tâches verdâtres au milieu du blanc immaculé. Le chemin descendait en pente légère dans un arc de cercle. A sa gauche se trouvait la remise qui dans son souvenir avait été transformée en bureau où trônaient des ordinateurs, un sac de boxe et des fauteuils. Il n'était pas venu ici pour cela. Il continua et descendit les marches menant à la terrasse de pierres où se trouvait l'entrée.
Il frappa plusieurs fois. Aucune réponse. Il s'avança et regarda par les carreaux vitrés si personne n'était présent. A tout hasard, il tourna la poignée de porte. La porte s'ouvrit. Il entra dans la cuisine propre et rangée après avoir retiré ses chaussures crottées. Sur la table des parties de cartes avaient été disputées de nombreuses fois mais une fois encore, il n'était pas ici pour se remémorer un passé obsolète. En tournant tout de suite à gauche, il se retrouva dans le salon qu'il traversa en diagonale afin d'accéder à l'escalier en bois menant à l'étage.
Il montait maintenant silencieusement sachant parfaitement que le silence de la maison était anormal et que sa place n'était pas ici. Arrivé au sommet des escaliers, il se tourna à droite vers ce qui avait été autrefois sa chambre. Son lit avait été transformé en canapé et mis en face de l'entrée de la pièce. Il entra, il était venu pour récupérer un objet précis. Cependant à peine la porte fut elle franchie qu'il s'arrêta. L'objet en question qu'il était venu chercher et les efforts fournis pour y parvenir, tout était oublié. Son coeur se mit à battre fort tandis qu'il s'approchait de ce lit d'enfant au milieu de la pièce que l'on ne pouvait apercevoir qu'en rentrant.
Lorsqu'il se pencha, il fut ému, un enfant dormait profondément emmitouflé dans des couvertures. Le souffle était calme et apaisant. Il se pencha jusqu'à toucher la joue de cet enfant endormi pour y déposer un baiser. Après tout il s'agissait de son petit frère, né il y a déjà 2 mois et il en avait tout à fait le droit.
Comme il était venu, il repartit. Silencieusement et discrètement. Un jour viendrait où enfin, il pourrait venir dans cette maison sans se cacher.