mercredi 29 décembre 2010

30 millions de nanimaux - Spécial Australie

Quand tu vois celui-ci, tu ne peux pas t'empêcher de vouloir le prendre dans les bras...

lundi 27 décembre 2010

dywft part 11 Giru - Brisbane



Réveil à 6h pour quitter l'hôtel le plus tôt possible, rapport à l'anxiété de mes 2 frères. Et on enchaîne la route pour rejoindre Airlie Beach, le point de départ pour les whitesundays islands. Elles sont composées de 74 îles. Sur l'une d'elle on peut trouver whitehaven beach, l'une des 10 plus belles plages du monde avec le sable blanc et fin, le soleil et tout le tralala. Bref, de quoi faire des jolies photos de cartes postales et des fonds d'écran de folie. Légère déception par rapport à la saison d'abord. En effet de novembre à mars c'est la saison des "stinger". Mais qu'est-ce donc que donc cette chose là ? Il s'agit de toutes petites méduses très venimeuses. Donc pyjama de grenouille obligatoire.

Les Tour Operator se sont également appropriés le filon et donc pour pouvoir se rendre sur les îles, c'est devenu un peu bidochon. Que ce soit pour les jeunes, via les bateaux avec alcool à volonté, ou pour les familles avec les morceaux de pains jetés pour appâter les poissons exotiques.


Entre Mackay et Rockhampton, environ 350 kilomètres, nous ne trouvons aucune ville. Cependant, les panneaux sont plutôt originaux. Cela va du quizz sur la montagne la plus haute dans le Queensland, mount Bartle Frere, à la fameuse réponse à la question favorite des enfants : "quand est-ce qu'on arrive ?" "dans 2 heures". Pour une fois la route apporte un intérêt.


Le stop suivant s'est effectué à Town of 1770 (seventeen seventy) - oui c'est le nom d'une ville - petite ville de surf, le spot caché en quelques sortes. En effet, pour s'y rendre, un détour d'une cinquantaine de kilomètres par rapport à la route principale entre Whitesundays et Fraser Island, circuit traditionnel emprunté par les travellers, est nécessaire.


Le côté TO n'étant pas vraiment notre tasse de thé, il n'y a pas eu de visite à Fraser Island. Nous avons donc rejoint presque directement Birsbane. Je dis "presque" car un détour par Redcliffe, banlieue de Brisbane en bord de mer, a été fait.



dimanche 26 décembre 2010

Them Crooked Vultures ou le plat de légumes

La table d'anciens que j'ai eu à Noël, ça m'a fait plaisir. Le plat qu'ils avaient préparé aussi d'ailleurs. C'est bien connu que "c'est dans les vieilles marmites que l'ont fait les meilleures soupes"

Donc Them Crooked Vultures, pour le coup on est obligé de présenter les membres, il n'y a en effet que des pointures ici : Dave Grohl, Josh Homme et John Paul Jones. Petit cours de rattrapage pour les nuls ? Dave Grohl, c'est Nirvana et Foo Fighters ; Josh Homme, c'est Queen of The stone Age ; John Paul Jones, c'est Led Zeppelin. Them Crooked Vultures, ils ne sont pas là pour rigoler. Quoique, justement.

Revenons en 2009. Paris, Rock en Seine. Un groupe inconnu partage l'affiche avec Arctic Monkeys. Le nom du groupe ? "Les Petits Pois" C'est donc sous un pseudonyme que le groupe fait son apparition en Europe, principalement dans les festivals.

Info courte et brève, je sais que tout le monde a trop mangé pour Noël, je vais donc rajouter la cerise, 2 liens pour écouter ce que ça donne et, vous laisser tenter de dormir.



Si vous aimez jouer les passagers, je vous conseille de venir lire le prochain post.

samedi 25 décembre 2010

Joyeux Nawel Leroy !


Le taulier m'a laissé les clés en ce jour de Nawel si ce n'est pas un beau cadeau ça !

Je vais donc en profiter pour souhaiter un joyeux anniversaire à Laurent Bonnart, Ingrid Bétancourt, Reika Hashimoto, Dido et Cab Calloway ! Ah ?! on me dit dans l'écouteur que ce dernier est mort. J'adresse donc mes condoléances à la famille et je m'excuse pour cet erreur. C'était en 1994 ?! ça va, la gaffe n'est pas trop grosse dans ce cas.

Voilà je pense que c'est la fin du squattage. Peut-être ajouter une petite photo de là où je suis en ce moment :



Et encore un joyeux Nawel Leroy !

"- Bon je t'interromps tout de suite !
Première chose à savoir c'est pas Nawel mais Nolwenn Leroy. Ensuite, elle n'a pas sa place ici. Je parle de vrai musique ici (quand j'en parle), pas de soupe de poissons.
Point suivant : la fête du jour c'est Noël, pas Nawel.
Enfin : c'est gentil de souhaiter les anniv des gens nés en ce jour mais, pour parler de foot, tu as le blog de Florent, pour parler d'Ingrid le blog de Jegoun me semble plus approprié, Reika va mieux sur Ufunk, ils l'ont peut-être rencontré lors de leur voyage au pays du soleil levant.
Pour les 2 autres on va dire que ça passe, bien que Moimateo me semble être un bien meilleur interlocuteur pour Cab.

Allez j'en profite pour souhaiter un joyeux Noël donc à ceux qui crois que je les oublie alors que non : Mam`Julie, Missblablabla, et Bad Hair Days.

Désolé je suis pauvre en ce moment, le cadeau est donc maigre et je ne peux pas en offrir à tout le monde mais le coeur y est. D'ailleurs, si jamais vous avez de l'argent à ne pas savoir quoi en faire, je monte un organisme hu-moi-nitaire. Oui les fonds iront pour moi. Merci d'avance.

P.S. : J'accepte les chèques à partir de 100 euros.

jeudi 23 décembre 2010

30 millions de nanimaux - Spécial Australie


Retour des animaux sur le blog mais uniquement ceux d'Australie que j'ai vu.


mercredi 22 décembre 2010

Jamie T ou l'homme dans sa tour d'ivoire à l'oeil de faucon

J'avoue le dernier spoil n'était pas cool. Une mauvaise traduction d'une des chansons de Kings and Queens. J'avais prévenu rapidement que ce ne serait pas facile pour ceux qui veulent trouver qui sera présenté avant que je donne la solution.

La bonne nouvelle c'est que pour les feignants et pour ceux qui ne trouvent pas, j'écris quand même un article. Je me demande d'ailleurs combien de personnes les lisent, si ça sert à quelque chose que j'écrive. Et si tout le monde s'en foutait ? Et si j'écrivais dans le vent ?!

Peut importe, j'écris avant tout pour le plaisir. Vu le bronx qu'est mon blog en même temps... Non c'était surtout pour introduire le fait que Jamie T est sujet à des crises d'angoisse.

"- Super ça nous fait une belle jambe !"

Toujours le même qui intervient... Tu veux pas aller voir au fond de mon crâne comment ça se passe ?! Nan parce que là j'essaye d'écrire un truc un peu sérieux et à chaque fois tu me fais passer pour un Schizo ! C'est pas bon pour l'image ça !

(porte du lobe occipital qui claque)

Donc, reprenons. Jamie T est sujet à des crises d'angoisse. Ou plutôt était. Quand on occupe son esprit, pour l'écriture d'un album par exemple, on pense moins. Moins de chance donc d'avoir des crises.

Le deuxième album a été enregistré d'ailleurs en partie dans le studio de Damon Albarn. Mais si, vous le connaissez : le chanteur de Blur ? De Gorillaz ? Vous avez le choix puisque c'est le même gars dans les 2 cas (si on peut d'ailleurs me rappeler d'ici 3-4 mois qu'il faut que j'écrive un article sur lui ce serait génial). L'autre partie dans sa chambre.

"- Hé ! Mais c'est pour sa qu'il y a l'histoire de la tour d'ivoire dans le titre !"

Hé oui. Bon allez au lieu d'écouter aux portes, prend un coussin et vient t'asseoir pour écouter la fin de l'histoire. Enfin, de la pseudo histoire.

Jamie Treays écrit des chansons sur les gens depuis sa chambre. D'où "l'oeil de faucon".

Done pour aujourd'hui. Si je continue comme ça, mon blog va peut-être vraiment finir dans la catégorie musique. Nan je déconne, ce ne sera qu'une belle imposture si cela arrive.




Nöel étant un repas à l'ancienne, pour celui-ci, on sera donc avec les anciens qui pour l'occasion se sont réunis pour la préparation d'un plat de légumes bien sympa.


lundi 20 décembre 2010

Cairns-Giru (DYWFT part 10)

L'arrivée à Cairns a été vécu comme un soulagement après 35h de train, je commençais à devenir fou. Enfin, plus que je ne le suis déjà. Il faut savoir que je me trouve actuellement au dessus du tropique du Capricorne et que, par conséquent, nous sommes en ce moment dans la saison des pluies. Autre information notable, je passe Noël en famille : mon père et mes 2 petits frères sont là pour 15 jours. Road trip familiale de Cairns à Sydney.

Pour ceux qui voudrait savoir, oui j'ai nourri les kangourous et le koala c'est fait aussi. Photos à suivre.

Lors de mon arrivée en Australie, j'étais en compagnie de 4 amis. L'un deux s'est arrêté à Cairns, il était donc normal que nous nous retrouvions un soir avant que je ne quitte la ville. Le plus dur a été le lendemain matin, quand à 9h il a fallu se lever pour aller chercher le van de location Jucy Rentals. Une nuit de 4h c'est bien gentil mais j'avoue que ça reste fatiguant.

3 nuits à Cairns et c'est parti pour revenir sur Sydney. Le déjeuner s'est pris sur un marché, en bord de route. Mangues, pastèques, fleurs de dragon, il s'agit d'un fruit et, "ice coffee" au programme.



J'ai décidé de faire une photo un peu folle chaque jour. 2 règles à respecter : la première il faut que cela m'oblige à être en contact avec des Australiens ; la deuxième, je fais le tout dans le respect de la loi. Le rôle de grand frère qui se doit de montrer l'exemple. Non, on ne rigole pas, je peux être responsable. Si je parle de ça, c'est que la photo de la journée c'est sur la motocyclette de La Poste version Aussie. La postière a beaucoup rit en me voyant lui courrir après et lui expliquer le pourquoi de cette course. Pour la photo, je n'ai eu aucun problème, hormis la course pour la rattraper. Reprise de l'exercice en plus de la nourriture saine, je sens que ce road trip va me permettre de me refaire une santé. Il était temps.



Premier stop : Townsville. Je suis donc passé voir Kandice, la mère gothique rencontrée dans le train. On devait rester dans la ville mais finalement on a continué. L'idée bien que plutôt sympa, a finalement tourné court. La pluie nous a empêché de pouvoir monter le campement et c'est donc de nuit que nous nous sommes arrêtés dans un hôtel à Giru. D'après les 2 autres uniques clients, c'est un très bon spot de pêche. Avec l'usine pour la canne à sucre, cela doit bien être la seule chose bien ici. Parlons de l'hôtel. Les chambres ressemblent à des cellules de prison et tout est fermé à 10h. Il y a une salle avec une dizaines de lits qui a été crée pour les gens qui ont trop bu. Ainsi, il n'y a aucun risque d'accident et les tauliers ont la conscience tranquille. Un concept à mettre en place dans plus d'établissements...

Demain c'est un réveil à l'aube : objectif Withsundays Island. Bonne nuit à tous en espérant être encore en vie demain : les moustiques sont en train de bien nous manger et ce n'est pas sûr que l'on ait encore une goutte de sang dans nos corps demain...


dimanche 19 décembre 2010

Kasabian ou la première partie

Chaque concert possède une première partie. Un peu comme les bandes annonces au ciné. On ne vient pas vraiment pour ça, mais si moi je rate les bandes annonces, je rate le plaisir d'aller au ciné. 9 euro la place en même temps ça fait mal. Bref, le groupe ou l'artiste super connu qui met en avant un petit protégé c'est le principe de la première partie du concert. Et si on changeait le principe ? On va à un concert pour voir la première partie ?

Pour le coup, le groupe en première partie c'est Kasabian. A force d'en parler autour de moi, je me rends compte que ce groupe n'est pas si connu que je l'imaginais. Ceci expliquant le pourquoi il a fait des premières parties. Oui, mais pas n'importe lesquelles.

Quand un groupe est bon, les grands le savent. La preuve : Kasabian en première partie d'Oasis en 2009 et Kasabian en première partie de Muse lors de la fameuse tournée des stades. Et oui pendant un moment le seul moyen de voir Kasa, c'était d'aller se faire un concert de ce type ou un festoche. Et encore pour les festoches, il n'y en avait pas tant que ça.

J'avoue que j'aime bien les 2 gros groupes mais comme on peut le lire dans ce topic, payer Oasis ou Muse pour aller voir Kasa, non merci. Je n'ai rien contre les deux gros, mais on m'en a tellement parlé (surtout de Muse), que j'en suis arrivé au stade où je tolère l'écoute, je fredonne à la limite, mais c'est tout.

La bonne nouvelle c'est que ce n'est plus le cas maintenant. Le petit a grandi et quitté le nid.

Comme d'hab je vous fait partager quelques titres :



Bon je laisse mon fusil dans un coin et je vais me boire une bouteille de vin.

See ya

samedi 18 décembre 2010

Nostalgie d'une ville en transit (DYWFT part 9)

Le temps à Brisbane est fini. 2 mois de vacances avec un job de serveur. Les anecdotes ne manquent pas, mais ce sont des choses que je souhaite raconter autour d'un verre par exemple. Je pars de cette ville avec en tout et pour tout : 500 dollars. La paye tombera le 2 janvier. Après avoir maudit le fait que je sois payé mensuellement, chose anormale en Australie, normalement c'est chaque semaine voir chaque 15 jours, je suis plus qu'heureux que ce soit différent, je suis sûr d'avoir 1000 dollars à l'arrivée.

"On the road again", comme dirait nos amis Canned Heat. Enfin, je pense que "On the train again" est plus approprié pour l'occasion.

J'ai choisi le train pour me rendre à Cairns. Ce n'est pas pour le temps que j'ai fait ce choix mais pour les rencontres. Le premier soir une ligue des fumeurs s'est mise en place. Avec une cellule de soutien psychologique. Le personnage central de cette ligue s'appelle Kevin, ancien de l'Air Force reconverti en dealer d'herbe, le rôle lui va à merveille, Rebecca et Candice, deux mères, l'une des 2 est déjà bien entamée à force de boire des smirnoff, l'autre, au look gothique, partage la même galère que moi : un mec qui n'a pas du prendre de douche depuis une éternité et qui, accessoirement m'a volé ma place pour dormir. Vu l'odeur je n'ose pas lui dire de dégager. On peut également ajouter une famille, dont la fille de 8 ans a décidé de voler mon chapeau. Enfin, il y a le vieux barbu, qui m'a expliqué ce que voulait dire "Asylum" avec un "regarde dans le dictionnaire". Ah oui, il y a aussi Travis. Alcool et accent Aussie forment le pire mélange possible pour la compréhension. A ce moment précis, il faut déceler les émotions qui traverse le visage de l'interlocuteur. Donc si j'ai bien compris ce qu'il m'a dit, il y a un truc avec sa mère, elle a dû le quitter récemment à voir les larmes aux yeux quand il en a parlé. Après il y a un truc drôle, une histoire où il était bourré. "You know dude" celle-là je l'ai et vu le nombre de fois qu'il l'a dit j'ai le repère de fin de phrases. Ok on se tape sur l'épaule maintenant. Oui, je te comprends, tu veux bien me laisser partir, c'est un sauna là.

Notre train accuse un retard de 6h je crois. L'important c'est que désormais café et thé sont à volontés et gratuits. J'ai été désigné DJ volontaire. Très sympa de pouvoir passer ses sons dans le bar d'un train. Si je passe autant de temps dans le wagon restaurant, il y a une raison : 4 gosses en bas âges et le "stinky guy" dans mon wagon. Le parfum lavande et les piaillements des oiseaux ne sont pas vraiment bons pour mon humeur.

Plus sérieusement, je suis là pour faire des choses mémorables, et pour sortir du quotidien. "Do You Want a Fucking Trip", je suis en plein dedans. J'entends dans les haut-parleurs que nous approchons de la prochaine station, Mackay, 20 minutes de pause. Clopes !



mercredi 15 décembre 2010

Bénabar ou la première gorgée de bière

La question est de savoir comment depuis Raël on arrive à Bénabar ? Explication après la page de publicité.


Après cette transition, où le suspens est à son comble, nous pouvons reprendre notre programme. Donc, l'une des chansons de Bénabar s'intitule Kehul (Hulk en verlan), après l'écoute je pense que vous comprendrez le lien entre le spoil du dernier post et Raël.

L'introduction, c'est fait.

Bruno Nicolini, alias Bénabar, vainqueur de plusieurs victoires de la musique, reste l'un de mes chanteurs français actuels favoris. Il faut dire que ses textes sont légers et qu'après 2-3 écoutes, on peut commencer à chanter sous la douche quelques titres (vous pouvez toujours essayer ailleurs mais si vous aussi, comme moi, vous chantez à peine mieux qu'une casserole, je déconseille d'autres lieux). Ce que vous ne savez sûrement pas, c'est qu'avant d'être musicien, mister Bruno a réalisé des courts-métrages. Notamment José et Jeannette.


"-Hein ?! Quoi ?! T'es sérieux ?!"

Parfois cela m'arrive en effet. A l'opposé de ce qu'il peut chanter n'est-ce pas ? Humour noir, presque sérieux le bonhomme. Vous avez tous vu l'information à apprendre sur Bénabar c'est bon ?

Et comme parfois je donne des bons conseils, je vous conseille d'écouter ses albums et d'aller le voir au moins une fois en concert. Lui et sa troupe sont des personnages haut en couleurs et un concert avec un bon steak de rire en supplément, moi j'adhère toujours.

Spécial live les chansons que je vous laisse :



Et avec l'hiver, je propose de revenir au printemps et à l'été 2010 et d'entamer une sympathique tournée des stades lors de notre prochain rendez-vous. Qu'en pensez-vous ?

lundi 13 décembre 2010

Le petit prince, rencontre avec le renard


-Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli..
-Je suis un renard, dit le renard.
Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...
-Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé
-Ah ! pardon, dit le petit prince.
Mais, après réflexion, il ajouta:
-Qu'est ce que signifie « apprivoiser » ?
-Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu?
-Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie « apprivoiser » ?
-Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant! Ils élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?
-Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie « apprivoiser »?
-C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens... »
-Créer des liens ?
-Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons.
Et je n' ai pas besoin de toi. Et tu n'a pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde... (...)

-Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste! Mais tu as des cheveux couleur d'or.(...)

Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche:
-Ah ! dit le renard... je pleurerai.
-C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal,
mais tu as voulu que je t'apprivoise...
-Bien sûr, dit le renard.
-Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.
-Bien sûr, dit le renard.
-Alors tu n'y gagnes rien !
-j'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.


extrait du Petit Prince, passage cité dans Les 3 frères

vendredi 10 décembre 2010

NTM ou le Nom qui Te Marque

Ah mince ! Il y a eu un spoil lors de mon dernier post musical. Il paraît que je suis super bon pour faire genre "je suis étonné". J'avoue c'était prévu. Pourquoi ? Bonne question. Simplement pour faire mon introduction, j'ai tendance à galérer pour cette partie. Et puis le premier était évident je compliquerai un peu la chose sur le prochain afin que les amoureux de la recherche (oui, il y en a ! Les archéologues par exemple), et ceux qui s'ennuient, puissent s'occuper et spoiler dans les comm si ça les fait rire.

Parlons de ce groupe de rap qui a tant fait parler de lui. Informations insolites et brèves au programme.

Donc NTM, Ni**e Ta Mère se présente avec deux personnes, Joey Starr et Kool Chen...

- "...Hey ! Mais c'est comme Rodrigo Y Gabriela !"

Mouais, on se passera de son intervention à celui-là...

L'intérêt se portera sur le plus connu des 2 : Joey Starr ou de son vrai nom, Didier Morville ! La musique ayant servi de tremplin à Joey, il lance une marque com8 et un label, B.O.S.S. Son ami Hugo l'a tuer. Le Label, pas Joey.

- "Y a une faute !"

Sympa ton pote. Oui, je sais mais elle est fait exprès. Tu connais pas l'histoire d'Omar Raddad ?

Donc vous connaissez la phrase culte "Jeudi, jour de Sodomie" ? Oui c'est de son label et de ses rappeurs sur Skyrock.

Avec ça, il y a de quoi craquer une allumette en société, à défaut de briller. En bonus voici trois chansons à ne pas manquer. Mais je suis sûr que vous les connaissez déjà.




La prochaine fois nous demanderons des cadeaux à Jean-Claude Vorilhon, pour Noël. D'ici là, pas d'abus de champagne. Merci. Stop. Merci.

mardi 30 novembre 2010

Le quotidien qui s'installe (DYFT part8)

"ta mère s'inquiète..." "ton père s'inquiète..." J'avoue, les nouvelles sont rares, mais comme dit le proverbe "pas de nouvelle, bonne nouvelle".

Voici mon programme de fin d'études. Vous savez ce que l'on fait pour célébrer dignement son diplôme etc. Bref, je pense que j'en abuse mais cela fait un bien fou de savoir que je n'ai pas la moindre responsabilité pour le moment, alors j'en profite au temps que faire se peut. J'avoue qu'il est dur avec 8h de boulot en prime par jour pour le financer. Mais il vaut le coup.

  • Le Down Under, un bar de Brisbane organise des contest de t-shirt mouillés tous les mercredi
  • jeudi c'est le Victory, avec sa bière à 3 dollars et son whisky- coke à 5
  • vendredi et samedi c'est la fortitude valley, quartiers des bars et night club
  • dimanche c'est le Fox, bar/boite/restaurant sur 2 étages avec steak pour 5 dollars
  • lundi, mardi : repos ? non c'est dans mon immeuble que ça fait la bringue.

Je résume ma vie hors du taff, et actuellement, je ne l'échangerai contre rien au monde.

En bonus une jolie photo d'un de mes jours de repos où pour l'occasion je suis allé faire un tour du côté de West End, sud de Brisbane


Avec ça, tout le monde il est content et je peux retourner à mes occupations.

samedi 27 novembre 2010

Rodrigo Y Gabriela ou le changement radical

C'était hier. Durant mes heures de taff. Discussion musique. Ce n'est pas très compliqué de toute manière, si je ne casse pas les oreilles de mes collègues avec une chanson que j'essaye au mieux de chanter, je suis en train de parler musique. Bref, ce n'est pas le sujet ici, il s'agit juste de quelques difficultés que j'éprouve à introduire le sujet pour vous expliquer comment l'idée m'est venue en tête.

Je pense que vous connaissez Rodrigo y Gabriela ? Et si justement on apprenait ici un peu de leur histoire ? L'anecdote qui montre que l'on a fait plus que simplement écouter leur musique, que ce groupe a marqué et que l'on s'y est intéressé. C'est toujours l'histoire de la confiture qu'on étale mais d'un point de vue musique, moi ça me plaît. Je ne vais pas vous gaver d'info, je vais aller à l'essentiel.

Il s'agit d'un groupe composé de 2 membres, en même temps "Rodrigo y Gabriela" ça ne trompe pas, qui à la base étaient membres d'un groupe de métal mexicain nommé Tierra Acida. Ceci est l'info à retenir, je vous mâche le travail, non ? La page de pub au milieu c'est uniquement du bonus.


Donc les voici avant, dans leur bande Tierra Acida et les voici après aux Eurockéennes, tous les 2 :


Rien à voir ? Je sais. La réaction sera la même pour votre interlocuteur s'il ne le sait pas.

Comme diraient nos amis de NTM : "Je ne suis pas là pour prendre des coups, ni même pour me taire mais j'attends vos commentaires". Ou un truc du genre...

lundi 8 novembre 2010

Brisbane ou comment tout change en un jour (DYWFT part 7)

Un jour. C'est le temps qu'il a fallu pour que je trouve un appartement et un travail. La mise en place a été un peu dure mais je suis bon là.

Je vis donc dans un appartement avec 4 personnes, 2 Thailandais, un Coréen et une Japonaise. C'est un immeuble de 25 étages avec que des jeunes. Bref un immeuble de fêtes quotidiennes se situant juste à côté du quartier des bars. Un peu comme si à Paris je vivais juste à côté du quartier latin. Cependant, ici il n'est pas latin le quartier de la soif mais chinois. La vie n'est on ne peut plus simple : boulot, fiesta, dodo. Je bosse chez Max Brenner, je suis serveur. C'est un bar à chocolat, un repère à filles en gros (NDLA : non, pas encore eu l'occasion). Mes collègues sont tous jeunes, ils viennent du monde entier, créant ainsi une mixité et un brassage culturel fous.

Revenons sur mes colocataires. Meek est thaïlandais, il joue du métal, j'ai donc des grattes à disposition pour ne pas trop perdre le niveau. Quand je rentre du taff, on se retrouve sur le balcon pour fumer une clope en discutant musique, foot (il adore ça), le tout autour d'un (ou plusieurs) verres de goon. Jay est coréen, il joue du piano à la base, le problème c'est que le piano c'est un peu encombrant à transporter, il a donc opté pour se mettre à la guitare.

Il va à l'église le samedi soir. Gros quiproquo durant une semaine, je pensais qu'il parlait de l'église au sens religieux, il s'agit en fait d'une boite de nuit. J'avoue que j'irai bien y faire un tour mais pour le moment les horaires de boulot ne le permettent pas. Bientôt...

Les deux autres colocs sont des filles. J'aimerais vous en apprendre plus sur ce sujet, mais à part que Miou est la soeur de Meek, j'avoue que le décalage dans nos emplois du temps ne me le permet pas.

On se retrouve avec Meek et Jay chaque jour vers 13h pour manger ensemble, chacun son tour pour la cuisine. J'ai donc eu le droit à des makis maison, à des plats typiquement thaï. Et moi, je cuisine des pâtes. Donc riz ou pâtes tous les jours. Régime tout à fait équilibré auquel j'ajoute un dessert sorti directement de mon taff pendant ma pause.

Bon c'est pas tout ça mais je dois me préparer l'heure tourne.

Mon immeuble

vendredi 5 novembre 2010

Advanced Australia Fair

Australians all let us rejoice,
For we are young and free ;
We've golden soil and wealth for toil,
Our home is girt by sea ;
Our land abounds in Nature's gifts
Of beauty rich and rare ;
In history's page, let every stage
Advance Australia fair !
In joyful strains then let us sing,
« Advance Australia fair ! »


mercredi 27 octobre 2010

Les galères se suivent mais ne se ressemblent pas (DYFT part 6)

Je suis bien arrivé à Brisbane, depuis une semaine et quelques maintenant. Je suis entre le chanceux et le poissard.

Commençons par les bonnes choses et par le commencement : Byron Bay. Les quelques jours passés à Byron ont juste été extraordinaires. Un backpack de malade : the Art Factory. Une sorte de camp hippie avec des gens du monde entier, tous ouvert à la discussion. Bref l'endroit idéal pour se faire des contacts. Chose que j'ai faite. Résultat : un appartement assuré à Brisbane en arrivant. Merci la jolie Canadienne qui jouait au billard. Bref, au lieu de rester un jour on est resté 3. Une sorte d' "hotel california".




Puis vint le moment du départ avec un stop d'une nuit à Nimbin. C'est une ville légèrement dans les terres ou le commerce tourne autour de la Marie-Jeanne. Non ce n'est pas autorisé en Australie mais Nimbin est une "ville" un peu à part. Et donc après une nuit à camper, retour sur la route pour aller à Brisbane. J'investis donc l'appartement. Première galère en approche. L'appartement en question le loyer coûte 400 dollars par semaine et par personne ! What the F*** ?! Ma gentille Canadienne ne paye plus le loyer et donc on squatte tout les 2 dans ce spot juste génial avec une épée de Damoclès au dessus de la tête...

Comme elle part dans trois semaines, elle s'en fout un peu. Pour moi c'est une autre histoire, j'ai besoin d'un taff. Je commence donc une double recherche : un appartement et un job. J'en suis encore à ce stade aujourd'hui pour cette partie.

Revenons sur le reste. Mon appareil photo a subi quelques dommages durant le voyage et est donc en réparation en ce moment, je viens d'apprendre aujourd'hui que je ne peux pas être payé si je n'ai pas un "Tax File Number" demande donc faite et, 28 jours d'attente avant de le recevoir. Cool...

Par contre pour progresser en Anglais, les galères, il n'y a rien de mieux. Oui je reste positif.

Voilà on y est. Je dois vous laisser, un bruit de clé dans la serrure...


Comme dirait Mister Labiche : "Les chanceux sont ceux qui arrive à tout ; les malchanceux, ceux à qui tout arrive."

jeudi 14 octobre 2010

DYWFT part 5 Woodburn

Woodburn arriva juste après Taree. Ce fût un peu la nuit qui fût la cause de l'arrêt et, les problèmes avec le van, l'huile de transmission vide et la batterie de la voiture à changer. Par bonheur, lorsque nous avons des ennuis mécaniques c'est toujours le Dimanche. C'est donc par obligation que nous avons passés 2 jours dans cette ville-trottoir avant de pouvoir partir à Byron Bay.

Lors de cet arrêt forcé, nous avons pu vraiment remarquer la sympathie et la gentillesse des australiens.

Le soir, une rencontre avec des personnes plutôt sympathiques eu lieu et nous avons pu passer la soirée avec des locaux. La soirée fût malheureusement, pour une sale histoire dans laquelle nous fûmes mêlés malgré nous, écourté. Retenez simplement qu'il y a eu une bagarre à coup de batte de base ball entre les personnes avec qui nous étions et un autre type.

mardi 12 octobre 2010

DYFT Arrivée en Australie et newcastle (part 4)

Je suis arrivé en Australie à Sydney et des amis à moi devaient me récupérer afin que par la suite nous commencions notre voyage ensemble. 2 d'entre eux devaient monter à Cairns avant de revenir en Australie par le désert. Nous avions en commun, pris la décision d'acheter un van. J'ai donc attendu 6h à l'aéroport avant qu'ils arrivent. Puis, par la suite nous sommes parti sur la côte Est, "the Gold Coast". Le premier jour nous nous avons donc été à Newcastle. Arrivé sur place, nous avons choisi un parking pour garer le van et monter le camp. Notre van ayant été relativement peu cher, le premier soir la porte arrière a été cassée. Le lendemain nous avons donc laissé le van en réparation et nous sommes allés dans Newcastle pour nous balader. Durant la journée, j'ai acheté un surf pour 300 dollars. Il s'agissait d'une short board : une 6"4.



Bref le soir nous sommes sortis. Lors de la visite de la ville nous avions demandé aux différentes personnes rencontrées, quels étaient les bons bars de la ville. Le soir même nous sommes donc allés au brewery. Pour information : ce bar fait le 1/2 à 3,50 dollars le mercredi sinon c'est 5 dollars.

En ce qui concerne l'achat de bouteilles d'alcools, les taxes sont relativement élevées, ce qui entraîne une hausse du prix assez conséquente. La seule chose abordable est le "Goon", une sorte de cubi de vin bon marché. Le problème est identique sur le tabac.

L'autre lieu que les locaux nous ont conseillé fût le Finnys, le night club branché. Nous ne nous y sommes pas rendus en revanche.

Le lendemain nous avons profité du soleil pour nous rendre sur la plage avant de prendre la route et de nous rendre à la prochaine étape : Taree

samedi 2 octobre 2010

DYWFT ? part 3



Journée (presque) typiquement Thaïlandaise aujourd'hui avec mon guide (Natacha). Au programme MBK, Siam center, Siam Discovery et Siam Paragone et un musée (c'est ce qui n'est pas typiquement thaï)

Le MBK et un grand centre commercial. Avec magasin informatique, corner de nourriture et autres goodies en tout genre.



Nous pourrons cependant dire que les Thaïlandais sont les rois de la copie. En effet, dans ce grand centre commercial il y a à la fois les vrais marques qui vendent leurs produits mais également des corners remplis de copies. En gros d'un côté le photoshop original qui coûte un oeil et, juste à côté la copie qui ne coûte que quelques piécettes.



Donc la fin de matinée au MBK avec un repas au MK. C'est un restaurant suki. En simple, on commande notre nourriture et on met le tout dans une casserole remplis d'eau avec un fond de poulet. Ensuite à la pêche pour récupérer le tout accompagné de nouilles.

Le Jim Thomson House Museum se situe en plein centre ville. Je ne vais pas m'attarder sur le sujet, mais je vous conseille d'aller y faire un tour lors de votre passage à Bangkok. Ce que l'on peut cependant retenir, c'est que dans les maisons thaïlandaises, les volets s'ouvrent vers l'intérieur et non pas vers l'extérieur. Les portes possèdent une "marche" à l'identique des bateaux. Cette marche est sensée renforcer l'architecture de la maison mais il y a également une histoire de croyance. Les Thaïlandais pensent qu'ainsi la divinité de la terre protège leur maison. Vous trouverez également devant chaque bâtiment - même si c'est un garage - une maison des esprits. Elle protège donc la maison des mauvais esprits. Chaque jour, des offrandes sont offertes.


Les "Siam" sont des très grands centres commerciaux de type Galerie Lafayette avec des étages complets de restaurants. Oui, les Thaïlandais passent leur temps à manger.

Enfin, parlons politique. Il s'agit d'un pays fonctionnant selon une monarchie constitutionnelle. Le roi exerce une pseudo-dictature. L'hymne nationale est chanté le matin par les enfants à l'école, des portraits du roi figurent un peu partout. Cependant les habitants sont relativement libres hors de ces quelques contraintes.


Je dois vous laisser j'ai un cours et des combats de Muay Thaï qui m'attendent.

vendredi 1 octobre 2010

DYWFT ? part 2

Me voici enfin à Bangkok avec en tout et pour tout 2h de sommeil (celle qui m'ont fait raté le premier vol) et plus de bagages. Un voyage avec des bagages c'est d'un banal en même temps. J'ai donc eu le droit à la disparition entre Dubaï et Bangkok de la totalité de mes sacs. Pourtant le coup avait été préparé : j'avais splité mes affaires dans 2 sacs pour éviter la perte de la totalité de mes affaires mais cela n'a pas beaucoup changé.

Bref, première soirée à Bangkok avec un repas au Tawandang German Brewery. Un bar/resto/concert. C'est un des endroits les plus prisés de Bangkok. Pour les amateurs de nourritures, il est conseillé d'aimer les champignons, c'est une des bases de la nourriture Thaï avec le riz, bien entendu. Il faut compter pour 2 environ 1000 - 1500 Bahts (à peu près 20 euro). Un resto qui est donc assez cher.

Le lieu en question

Au niveau de la musique, c'est la pop thaï donc les groupes les plus écoutés par la population comprise entre 15 et 35 ans. Ainsi on a des groupes dans la veine de Big Ass et de Silly Fools qui sont les références pop rock incontournable du pays.


Je pourrais m'étendre plus longtemps mais la journée de demain s'annonce plutôt chargée et je manque cruellement de sommeil.

Do You Want a Fucking Trip (DYWFT) ? part 1

Un bon voyage commence par un imprévu de taille XXL. J'ai respecté la chose en ratant mon transfert à Dubaï du coup mon avion de 2h30 et bien je le prend à 8h07. Oui je sais comment on peut rater son transfert? Demandez à mes 2 voisins lors du Paris - Dubaï ils sauront vous répondre. Et oui, commencer son voyage par une cuite dans l'avion, n'est pas la meilleure chose à faire. Bref, là je pense que récupérer mes valises à Bangkok ça va être sympa...

Quoi qu'il en soit le premier jour de voyage commence juste génialement bien. Je vois le côté positif, je ne suis pas encore arrivé que déjà je suis en train de quitter les sentiers battus et de devoir me débrouiller avec mon vocabulaire pourri en anglais et mes sourires. Vive les jolies hôtesses de lèvres... heu... de l'air et les burger king.



mardi 28 septembre 2010

exercice entre 2 rêves

Le charançon du désert de Gobi part en campagne. Il a perdu une patte lors de son escale dans la salle de bain. Il a pris de l'extasie ce voyageur de génie lorsqu'il a franchit Mach 2 mais on peut le retrouver à l'ouest de Paris, perdu dans un bar américain avec une bande de libellules. C'est ainsi qu'il s'en va loin de tout et proche de rien. Proche de rien ? On ne peut pas vraiment dire ça, quand on a franchi le canal saint Martin en oursin à roulettes. Il y a du respect pour ces bestioles qui forment avec leur membres inférieurs des ronds de lumières. Couleurs des luminaires d'une boite de nuit au centre de la vie d'une ville traversant les époques tel un chat sautant de gouttière en gouttière.


C'est la productivité d'un esprit qui écrit ces quelques lignes sorties de son esprit. J'aimerais t'orienter dans ce monde illusoire de rêves et de songes mais comment faire pour t'indiquer un chemin qui n'existe que dans un esprit non structuré ? Ce chemin qui ressemble au mien, ce chemin à l'odeur nauséabonde d'un cadavre de lapin oublié qui fut tiré autrefois par un chasseur bourré. Une bouteille de Bordeaux à la main et une clope dans l'autre pour écouter le réveil proposé par Paris Roissy Charles de Gaulle. Un réveil fait de bruit et d'envie pour un monde où le travail aliénant d'un salarié est beaucoup de chose mais certainement peu motivant. Le rythme de cette existence rythmé par l'attente des métro, par des déjeuners au bistro. Bref par une vie que peu de gens voudraient. C'est facile de critiquer lorsque la cuillère en argent représenté par un avion de la Royal Air Force voguant sur des nuages de cotons sert de référence à une bande de Hipsters dézinguée.


Espérance d'un univers imaginaire, j'écris ces mots pour ceux qui sont encore debout et ne trouvent pas le sommeil. Après tout, la réalité se mêle très facilement avec ce que tu crois. Dommage pour les rêveurs des dunes qui souhaitaient une oasis pour nourrir leurs caravanes. Pensons aussi à ces rameurs africains qui ne pensaient pas trouver une cascade en cette forêt dense.


L'heure d'aller rejoindre sa couche est arrivée malgré la sieste déjà faite et la perte de repère lors du réveil nocturne amenant mon inconscient à écrire ces quelques lignes qui, j'espère, vous berceront au rythme de la mer. La somme de ces mots ajoutés bout à bout aura un sens que je n'ai pas forcément vu et qui, à vous paraîtra logique.



jeudi 23 septembre 2010

Celui qui devient

Tel le ciel la vie est changeante,
Parfois calme et captivante,
Parfois rempli de nuages et turbulente,
Ou encore ensoleillée et reposante.

Mais rien ne doit être oublié,
Pour que l'on puisse bien avancer.
Le bon et le mauvais doivent être pris
Avec le sourire, comme pour les amis,

Les amours et les amants,
D'un soir ou de plus longtemps.
L'homme qu'un jour je suis,

Vient d'hier et d'aujourd'hui.
Des rencontres aussi
Dont tu fais partie.



mercredi 25 août 2010

l'amour impossible

Je suis amoureux de la lune et de la pluie.
Comment aimer ce qui ne peut être réuni ?
Comment penser que deux concepts opposés
Puissent me plaire autant et m'apaiser ?

L'une est froide, humide et pas vraiment appréciée,
L'autre inspire les poètes et nous fait valser.
Elles ont cependant un point commun,
Quelque chose qui leur est inopportun,

Parfois une petite rencontre entre l'une d'elle
Et l'autre, crée une merveille au goût de miel,
Un prodige pour les yeux des rêveurs

L'événement est cependant si vite révolu,
Que nous ne l'avons qu'à peine entrevue.
Tant pis, la neige fait aussi battre mon coeur.



mardi 24 août 2010

Le début du voyage

C'est stupide à dire mais un voyage se prépare. Surtout quand il s'agit d'un long voyage. Aujourd'hui on ne peut pas acheter un billet pour telle ou telle destination et se dire "advienne que pourra, vive la liberté, ouais !" Et non, dans notre société bureaucrate, il y a ce que tout le monde adore : de la paperasse. Etape assez pénible par laquelle on doit passer pour être au paradis ensuite.

Dans l'ordre d'importance il y a :

- le VISA,
- le billet d'avion,
- l'assurance,
- le check up du doc avant de partir,
- le check up du dentiste,
- le permis international,
- la banque à gérer.

Le reste est moins important et on y reviendra.

Commençons donc par le plus essentiel : le VISA. Pour l'occasion, il s'agit d'un VISA Working and Holidays. Ce VISA est délivré par l'Ambassade du pays concerné et permet de travailler sur place afin de pouvoir payer ses vacances. Un sorte de pass pour avoir le droit de devenir saisonnier pour simplifier la chose.




Il y a plusieurs conditions à emplir pour pouvoir en profiter.

Avoir entre 18 et 30 ans, le passeport à jour - c'est bête mais c'est vââââchement important - être célibataire ou marié sans enfant - désolé pour les parents jeunes - n'avoir jamais eu de Visa W&H et certains critères de santé sont également nécessaires - désolé pour ceux qui ont une cirrhose. Le reste c'est du blablabla de certification sur l'honneur que gnagnagna. Ah oui, il faut de l'argent aussi. Le Visa n'est pas gratuit et le prix fluctue en fonction du pays où l'on souhaite se rendre.

Ce Visa est valable (pour les français) au Japon, en Nouvelle-Zélande, au Canada et en Australie.

ATTENTION // WARNING // ACHTUNG

Il y a des quotas.

Heing ?! Kezako ?! En simple il y a un nombre limité de VISA délivrés par an. Sauf pour l'Australie. Je vous apporte donc la réponse à la fameuse question : " pourquoi tout le monde part en Australie? "

Il y a ce site qui est assez pratique et qui regroupe toutes les infos nécessaires : www.australia-australie.com.


Bientôt le billet d'avion (l'étape agréable et chère)

mardi 10 août 2010

changement de thème


Je profite de mon changement de lieu de résidence pour faire un changement de couleur du blog et un changement de bandeau.

Un petit avis constructif de votre part est bon à prendre.

Le bandeau demandant un peu plus d'élément de comparaison. Voici donc l'ancien :


Merci d'avance.

vendredi 6 août 2010

Chaleur de l'hiver

C'était une lettre qu'il avait reçu, une de ses premières. Une lettre relativement sérieuse. Le format était différent de celui habituel et, bien que celle-ci lui fût adressée, il savait déjà qu’il n'était pas le seul à l'avoir reçu. Quand il l'ouvrit, il fut à la fois rempli de joie et de déception. Un coup de téléphone aurait été préférable et l'apprendre de cette façon le décevait profondément. Cependant, il fit, comme il avait pris l'habitude de le faire, comme si cela ne l'atteignait pas.

C'est au bout d'une semaine, malgré le froid de ce mois de mars, au milieu des montagnes qu'il décida de prendre la route avec son vélo. A treize ans, prendre la voiture pour réaliser ce projet est un peu compliqué. Il prit donc son vélo, s'habilla suffisamment chaudement pour ne pas avoir froid mais sans trop se vêtir non plus, il savait que la morsure glaciale de l'hiver ne l'atteindrait pas autant que ça à la vue de la dépense énergétique qu'il allait devoir fournir pour accomplir les quelques kilomètres le séparant de son point d'arrivée.


C'était au beau milieu de l'après-midi, les rayons de soleil perçaient timidement le ciel nuageux venant le réchauffer de leur mieux pour son entreprise. Ce n'était pas le trajet qui l'effrayait, c'était l'arrivée et l'accueil qui lui serait réservé qu'il appréhendait. Cette lettre était le premier lien qu'il avait avec cette personne depuis des mois déjà trop nombreux.

7 ou 8 kilomètres à effectuer et à tout jamais sa vie serait changée, mais il l'ignorait encore, bien que la lettre l'informait déjà de ce bouleversement. Les premiers kilomètres n'étaient pas très difficiles, la route était plate. Au fur et à mesure de son avancée la côte devenait plus raide. Son village quitté, il y avait à peu près 2 kilomètres de plat puis la ville la plus proche qui comptait 5000 âmes. Ensuite, le chemin d'accès grimpait et il se mit debout sur les pédales pour pouvoir continuer à avancer sur sa machine. Puis, au loin il aperçu la bâtisse qui devenait plus imposante à mesure qu'il se rapprochait.

C'était une maison blanche, construite sur 3 étages, dans un virage en épingle sur la route d'un col. Lorsqu'il fut devant le portail d’entrée, il posa son vélo. Un nuage de fumée sortait de sa bouche lui rappelant le choc de température et l'effort qu'il avait fournit pour arriver jusque là. Il s'approcha du portail et sonna à l'interphone. Au bout d'une minute sans réponse, il sonna de nouveau. Toujours sans réponse et après un coup d'oeil à droite et à gauche, il finit par se décider et escalada le portail. Une fois au sommet, il sauta dans la cour d'entrée.

C'était un chemin au milieu des buissons et des différents massifs de fleurs qui à cet époque de l'année n'étaient que des monticules, plus ou moins élevés, de neige déjà transformée et fondue en partie par le réchauffement printanier laissant apparaître ça et là des tâches verdâtres au milieu du blanc immaculé. Le chemin descendait en pente légère dans un arc de cercle. A sa gauche se trouvait la remise qui dans son souvenir avait été transformée en bureau où trônaient des ordinateurs, un sac de boxe et des fauteuils. Il n'était pas venu ici pour cela. Il continua et descendit les marches menant à la terrasse de pierres où se trouvait l'entrée.


Il frappa plusieurs fois. Aucune réponse. Il s'avança et regarda par les carreaux vitrés si personne n'était présent. A tout hasard, il tourna la poignée de porte. La porte s'ouvrit. Il entra dans la cuisine propre et rangée après avoir retiré ses chaussures crottées. Sur la table des parties de cartes avaient été disputées de nombreuses fois mais une fois encore, il n'était pas ici pour se remémorer un passé obsolète. En tournant tout de suite à gauche, il se retrouva dans le salon qu'il traversa en diagonale afin d'accéder à l'escalier en bois menant à l'étage.

Il montait maintenant silencieusement sachant parfaitement que le silence de la maison était anormal et que sa place n'était pas ici. Arrivé au sommet des escaliers, il se tourna à droite vers ce qui avait été autrefois sa chambre. Son lit avait été transformé en canapé et mis en face de l'entrée de la pièce. Il entra, il était venu pour récupérer un objet précis. Cependant à peine la porte fut elle franchie qu'il s'arrêta. L'objet en question qu'il était venu chercher et les efforts fournis pour y parvenir, tout était oublié. Son coeur se mit à battre fort tandis qu'il s'approchait de ce lit d'enfant au milieu de la pièce que l'on ne pouvait apercevoir qu'en rentrant.

Lorsqu'il se pencha, il fut ému, un enfant dormait profondément emmitouflé dans des couvertures. Le souffle était calme et apaisant. Il se pencha jusqu'à toucher la joue de cet enfant endormi pour y déposer un baiser. Après tout il s'agissait de son petit frère, né il y a déjà 2 mois et il en avait tout à fait le droit.

Comme il était venu, il repartit. Silencieusement et discrètement. Un jour viendrait où enfin, il pourrait venir dans cette maison sans se cacher.


mardi 3 août 2010

Au-delà des ombres

"Tu as enfin atteint ton but. Je suis bien celle que tu voulais rencontrer... Celle qui n'a pas de nom, sans doute parce qu'on m'en donne trop : La vie... La mort... La fortune... Le malheur... Le destin...

Le destin ! Ha ! Ha! Ha ! Comme si les mortels pouvaient avoir un destin ! Ha ! Ha ! Ha ! C'est la plus grande supercherie de toutes les créations ! Même ici ou l'aboutissement ultime rejoint le commencement de tout même ici il n'y a que les jouets de hasard d'une comédie immobile orchestrée par le néant. Ha ! Ha ! Ha ! Et toi, tu es venu me demander une vie ?! Une seule et ridicule petite vie !?... C'est trop drôle ! Alors que je règne sur l'existence de toute l'humanité !!

Qu'est-ce qu'une vie pour moi ?... Rien. Un fil venant de nulle part n'allant nulle part, perdu parmi des millions de millions d'autres fils identiques mais dont le possesseur se croit le centre de l'univers.

S'agit-il d'un vieillard ou d'un enfant ? D'une jeune princesse éclatante de beauté ou d'une pauvre paysanne rongée par la famine ? D'un roi ou d'un mendiant ? Qu'importe le monde l'a déjà oublié.

Mais tu trembles petite mortelle !? Tu songes sans doute que ta précieuse existence se trouve là, elle aussi quelque part autour de nous... Parmi celles-ci peut-être ? Ou celles-là ? Qui sait peut-être, sans le savoir, es-tu déjà morte, ha ! Ha ! Ha !"



extrait de l'album Au-delà des ombres de la série Thorgal

samedi 17 juillet 2010

Chapitre fini

Et voilà, j'arrive à la fin de ma période parisienne.
Un grand merci donc à la capitale qui m'a accueilli en son sein et qui a supporté mes folies sans s'en offusquer.
Merci également à ces gens si accueillant que j'ai rencontré, aux passages de mes amis des Arcs qui ont su transformer mon appart en Auberge Espagnole - special guest à la voisine du dessus qui m'a supporté pendant 2 ans -

Bref, c'est la fin d'un chapitre que j'ai beaucoup aimé et que je ne suis pas prêt d'oublier

I will be back

samedi 22 mai 2010

Lachaise et le chat


Crépuscule et nuit sans bruit,
Territoire Immense et dérisoire,
Tombes vieillies et visites de gens ravis,
Panhard, Nadar, Héloise et Abelard.

Il règne sur le marbre et le macabre,
Erre au milieu des prestigieux cercueils,
Observe ces créatures depuis son arbre,
Venues quelques instants pour un recueil.

Manège devenu usuel pour ce greffier
Répondant au doux nom de Bastet
Gardien d'un lieu sans plaisir charnel.

Mais alors que tous s'en vont dormir,
Il invite les défunts lord et sir
A danser jusqu'à l'aube nouvelle.