samedi 28 février 2009

bloguer...ou pas

Pour des raisons de princesse présente dans mon palace 2 pièces sans coloc - merci pour le cadeau seigneur je n'en demandais pas tant - ce week-end, je ne pourrai poster ou lire les blogs. Vous comprendrez donc les raisons de cette absence et si vous ne comprenez pas, entamez une relation longue distance...

Je vous dis donc bonne fin de semaine et à lundi.


vendredi 27 février 2009

le vieillard et le déboucheur

Douche bouchée à cause des cheveux de ma coloc. Forcément je gueule et forcément elle ne fait rien. Ne pouvant plus tenir, je décide donc de trouver par mes propres moyens de quoi régler ce problème. Je voulais donc en priorité un déboucheur. Je fais donc le tour des voisins en commençant par ceux que je connaît, puis on tombe sur les absents et enfin ceux qui restent.

Sa porte est situé 3 appartements en face du mien. Des morceaux de journaux en dépassent.

Je sonne. A ce moment la minuterie du couloir éteint les lumières et je me retrouve dans une semi-obscurité. De l'autre côté de la porte, j'entends un bruissement. La porte s'entrebâille et un homme relativement âgé m'ouvre la porte. D'une voix un peu chevrotante et très méfiante : "Que voulez-vous ?" De ma voix la plus aimable (et en souriant), je lui répond que je suis un de ses voisins et que je souhaiterai lui emprunter un déboucheur. Il ouvre alors plus grand sa porte et me fait rentrer (un peu de force) dans son appartement. Avant même de rentrer, des effluves d'odeurs de renfermés mélangés à ceux dû à son âge (oui les personnes âgées ont une odeur plus âpre) envahissent mes naseaux et me mettent dans l'ambiance.



Mon voisin devait être un octogénaire ou plus très loin. Vêtu d'un pull délavé beige et d'un pantalon en velours marron qu'il ne remplissait pas. Au pied, des chaussons bleu foncé à carreaux vert kaki. Il avait les traits marqués, un nez aquilin, replié sur lui-même et bossué. Les joues creuses, des pommettes saillantes et des yeux enfoncés. Quelques cheveux blancs éparses et décoiffés sur le crâne terminant ce portrait. Son appartement était assez sombre. Je ne pouvais qu'entre-apercevoir la pièce de gauche. Un mur juste en face de moi avec une porte, c'était ma principale vision. Des cartons étaient empilés ça et là, désordonnés, donnant un aspect de champs de batailles où circuler devait être difficile. Alors qu'un silence de mort submergeait ses murs, je me sentais comme au milieu d'une cacophonie.



A peine entré, il referma la porte derrière moi. "Comme dans un piège à rats" me dis-je intérieurement. Il s'excusa pour le désordre et me redemanda ce que je cherchais.

"Un déboucheur... un déboucheur...
- Oui le truc rouge avec un bâton qui aspire.
- Oui, oui, je vois très bien ce que c'est."

Il ouvrit donc la porte en face de nous. Alluma la lumière et je vit le débarras. Non plutôt la salle de bain. Enfin ce qui ressemblait à une salle de bain. La baignoire dans le fond de ce local blafard de quelques mètres carrés. Un étendoirs au dessus où quelques vêtements séchaient. Dans la baignoire une bassine rouge à moitié pleine (ou vide au choix), sur une autre bassine à l'envers. Elles étaient sous le robinet. A droite, l'évier en émail blanc au dessus d'un meuble de la même couleur. Dans une eau croupie et savonneuse, des chaussettes et un t-shirt trempaient. Directement à côté toujours à droite, les toilettes. Un fratras posé sur la cuvette, sur le meuble blanc, sur la petite tablette qui trônait sous le miroir et au dessus de l'évier. Le reste n'était que fourbi et journaux. Il cherchait lentement, courbé, alenti par le poids des années.

"- Non je ne le retrouve pas, je suis désolé, jeune homme.
- Je vous remercie en tout cas et..."

Avant que j'ai eu le temps de faire le moindre geste, il reprit :

"- Vous savez j'ai une fuite d'eau. En une nuit, 5 litres au moins coulent. Je sors d'une grippe alors je n'ai pas eu le temps de m'en occuper.
- Ah ?
- Oui. Mais je vais mieux. Mais regardez donc."

Il s'avança et me montra la bassine rouge à demi pleine (ou vide ça n'a pas changé), la vida tout en continuant de parler. J'avoue qu'à ce moment j'ai décroché. Mes yeux allaient en tous sens. Je le regardait, je répondait machinalement et poliment en pensant que personne devait venir le voir, que son appartement était minable et que je devais être sa première visite depuis des semaines. Je l'imaginais plus jeune, me disant qu'il avait dû être séduisant. Homme d'affaires, je le voyait bien, célibataire endurci, il devait être quelqu'un. Il avait dû en faire tourner des têtes. Mais voilà. Aujourd'hui, il vivait dans un appartement minable seul, et ne voyant pas grand monde. Il n'était plus rien. Un vieillard.

Il représentait tout ce que je redoute de devenir.

Je repense à cette citation :
"le célibataire vit comme un roi et meurt comme un chien, l'homme marié vit comme un chien et meurt comme un roi..."

Et maintenant à chaque fois que je repasse devant sa porte je me dis qu'un jour il va mourrir chez lui, qu'avant qu'on découvre son corps, il faudra plusieurs jours. Ce n'est que l'odeur qui nous alertera. Je suis tout de même repasser pour voir si tout allait bien. Juste un bonjour comment allez-vous. Je n'avais pas beaucoup de temps.

En tout cas ma plus grande peur a un visage, je ne faisait que l'imaginer jusqu'à maintenant. Je l'ai vu je l'ai regardé dans les yeux, et je pense que la mort sera plus douce qu'une fin de vie telle que celle-ci.







page de fausse pub



jeudi 26 février 2009

Est-ce de ma faute à moi...

Ma coloc est de retour et c'est du coup la fin de l'enfumage de l'appart à coup de clope et de narguilé jusqu'à point d'heure. Je vais devoir faire plus attention. Fini également la musique à fond le matin au réveil et le soir en rentrant. La dure vie de colocation reprend avec d'abord les contraintes. Oui, ses clés ont été oubliées en Savoie par "mademoiselle 4 sacs" (surnom affectif dû au nombre de valise qu'elle se trimballe dans tous ses déplacements).

Au moins, j'aurai une présence et je vais devoir faire quelques efforts sur le ménage, bien que je ne l'ai jamais vu tenir un balai ou une éponge. Dans le home sweet home, ce n'est pas une femme de maison qu'il y a mais un homme de maison. C'est pas vraiment courant.

On se complète un peu, elle c'est le bordel, qui ne me dérange pas du tout, moi c'est la propreté. Oui j'aime pas avoir une salle de bain ou une cuisine sale.

Les cours qui reprennent également la semaine prochaine. En plus de l'entreprise. Dur la vie d'étudiant en alternance. Sans compter que les vacances c'est pas pour demain. C'est même pas pour l'année. Enfin, c'est comme tout on s'y habitue.

Allez petite image des colocataires les plus connus ^^


A l'ancienne

Non, je ne cuisine pas, je suis en train de faire chauffer de l'eau pour prendre ma douche... enfin ma pseudo douche. Voilà 1/2 heure que je suis dessus...

Et si il n'y a que 2 casseroles c'est parce que les 2 autres plaques ne marchent pas.

Non, tout fonctionne très bien chez moi !

mercredi 25 février 2009

ça c'est fait

Je viens de me rendre compte que j'avais déjà écrit plus de 100 billets. Que de temps et d'engelures aux doigts passés. Oui, le coup de l'encre ne marche pas bien dans ce cas.

Je souhaite avoir encore autant d'inspiration d'ici une centaine de billets supplémentaires.

mardi 24 février 2009

Le rêve de lit

L'oeil hagard, le regard endormi, je somnole. Non, je rêve. On est pourtant en plein milieu de l'aprèm. Les heures avant la fin de journée sont encore à compter et pourtant, je ne tiens plus.

Je regarde par la fenêtre, ou plutôt je m'égard dehors. l'impossibilité de se coucher tôt commence à peser sur mes frêles épaules. Fatigué, le mot n'est pas assez fort pour décrire mon calvaire de cette fin de journée. Le repas m'ayant plombé, je ne pense qu'à une chose cette endroit merveilleux, chaud, rassurant où les soucis sont oubliés : mon lit.

Je ne rêve pas dans mon lit. Oui, je sais on rêve mais on s'en souvient pas. On ne va pas tergiverser. Je rêve de mon lit chaque jour, de la chaleur de mon appartement, de mon chez moi.
Je frotte mes yeux gênés par une poussière. c'est qui cette espèce d'énergumène qui me regarde par la fenêtre habillé en costume d'ours? Il me regarde avec son regard bienveillant. J'aime pas ça. Je divague, c'est sûr.

"Bonne nuit Pimprenelle, Bonne nuit Nicolas". Et oh, je m'appelle pas comme ça ! Et voilà maintenant une espèce de musique de flûte.

Ma tête est lourde, je tombe...

Quand je me réveille j'ai mal à la tête et sur mon front on voit écrit ERTYUIO. Foutu clavier.


lundi 23 février 2009

ça chauffe ! ... ou pas.

Le week-end a été dur. Pas de chauffage, pas d'eau chaude. J'ai dû boire au moins 3 litres de thé pour me réchauffer. Normalement, tout devrait être rétabli ce matin. Je le souhaite ardemment parce que les douches froides, c'est pas ce que je préfère. Avec le bonnet dans l'appart, j'avais l'impression d'être sur la banquise.



Pour continuer la série noir, ce matin j'ai eu le droit à des problèmes sur 2 des 3 métros que je prends habituellement et je suis arrivé au taff après 1h30 de transports en communs.
Ma soeur m'annonce qu'avec ses points fidélités elle va pouvoir avoir un iphone (le portable de mes rêves). Sachant qu'elle perd ou casse son portable tous les 6 mois, j'hésite entre la strangulation ou le bucher pour elle.

J'ai tout de même quelques bonnes nouvelles. Dont la meilleure, la princesse vient ce week-end.

En vrac pour la suite : mon bouton de fièvre a quasi disparu, ma nouvelle bannière a été plutôt bien accueilli. Je remercie d'ailleurs tous ceux qui ont pris le temps de venir et de me donner leur avis (Homer, Angèle, Le fan de Zac Efron, Le chien errant, Macao, Mon poison préféré, l'oiseau de la blogosphère, Tulipe, La givrée et Marie).

Et dans les restes du monde on a le droit à :
Des danseurs de claquettes qui doivent s'entraîner en chaussettes, un serpent de 30 mètres qui se ballade dans les îles de Bornéo, une chinoise vend son temps (et non pas son corps...quoique...), un nouveau né Russe a failli s'appeler SRHCVF260602, une gare qui interdit les baisers sur les quais. Sans oublier la crise. Qui est passé au second plan, derrière la guadeloupe.