samedi 14 mars 2009

Acte 2 et 3 : La Titrisation et j'ai pas confiance

Les banques ont deux activités : les prêts qui sont stables et qui représentent 8% de gains et les investissements, d'où BFI (Banque Financière d’Investissement), qui peuvent rapporter jusqu'à 50 % mais qui sont variables.
Les crédits « pourris » ont donc été vendus par les banques à des Fonds Communs de Créances (FCC) afin de récupérer du cash, du blé, de la monnaie quoi. Ces fonds communs étaient notés AAA par les rating (analyse financière sur la solvabilité des emprunteurs) qui est la note maximale donc c’était des entreprises sûres (ou réputées comme tel). Le risque que ces entreprises aient un souci et se retrouvent en faillite, est très faible.
L’argent récolté de cette manière par les banques a été de nouveau placé dans des entreprises étant réputées sûres avec la note maximale (AAA)... Les banques ont réinvestit dans des fonds communs des créances.
Lorsqu’il y a eu la crise immobilière, avec «ce cercle», les fonds communs ont fait faillite, entraînant les investisseurs, donc les banques, qui n’ont donc plus eu de cash. D’où la crise financière car ce sont des marchés internationaux touchant donc les entreprises des pays étrangers (systémisme).

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Les banques ont des capitaux propres, leurs autofinancements, et les dépôts faits par les clients pour la base de leurs constitutions.
Elles interviennent sur les marchés boursiers via l’émission d’obligations et des introductions en bourse. Entre elles, elles se prêtent de l’argent via les marchés monétaires qui dépendent des Banques Centrales. N’ayant plus de liquidité à cause de la crise financière, elles sont allées en emprunter sur les marchés monétaires. Cependant, en prêtant le peu de cash qu’elles avaient, en cas de retrait de la part des clients, elles n’auraient pas pu accéder aux demandes. Elles arrêtent donc de se prêter de l’argent créant ainsi une crise de confiance.
Un investisseur doit investir. Si plus rien n’est sûr et au bord de la rupture/faillite, sur quoi peut-on investir ? de quoi l’homme aura toujours besoin ?
Réponse : manger. Les investisseurs vont donc spéculer sur les produits alimentaires. Ce qui explique l’envolée des prix du riz, du blé…



Acte 1 : crédit immobilier

La crise est dû à la vente de crédit immobilier hypothécaire non capé à taux variable rechargeable à des tiers non solvables...

Heing ? Comprend pas du tout. Oui on parle de crise que c'est à cause des subprimes mais on est un peu dans le vague en ce qui concerne la compréhension. Je vais allumer la chandelles de ceux qui sont dans le flou.

En gros les banquiers américains prêtent de l'argent à des personnes qui ne pourront pas rembourser. Ces crédits, comme tous les crédits comportent des intérêts, intérêts sous forme de pourcentages de la somme emprunté (normalement entre 3 et 6 %). Dans le cas présent ce taux avait une partie fixe et une partie variable, une partie qui dépendait du marché avec le non capé, cette partie variait de 1 %, le minimum, à l'infini...
Petit truc en plus : Normalement lors d'un emprunt immobilier, l'emprunteur doit apporter une somme. Un banquier ne prête jamais la totalité, trop risqué. Bon, dans le cas présent, les tiers n'ayant que dalle d'argent, le banquier faisait un crédit immobilier finançant 90 %, et les 10 % supplémentaires étaient en fait un prêt à la consommation. La maison était la garantie (d'où l'hypothécaire).


Petite précision : les vendeurs de crédits sont allés chercher les gens non solvables, la plupart signant des contrats écrits en Anglais et eux ne parlaient pas très bien cette langue... Imaginez un contrat avec plein de terme que vous ne comprenez pas qu'on vous fait signer...

Exemple avec les latino-americains

Mais revenons à nos moutons. Lors de la vente de ces crédits, le marché immobilier étaient bas. Comme ces crédits ont été fait par milliers, la demande a été plus forte que l'offre au bout d'un moment donc les prix grimpent. Oui, le taux variable dépend du marché. Les intérêts ont augmenté. On rajoute une recharge à cet emprunt fonctionnant de la même manière (le rechargeable), et forcément au bout d'un moment, ces personnes, que je rappelle "en galère", se retrouve avec des mensualités énorme et même en prenant 3 boulots, c'est pas possible de payer. La maison est donc saisie par les banques. On multiplie ça par le nombre de personnes qui l'ont fait et on obtient la crise immobilière. Plus de demande, que de l'offre d'(e) (r)achat.

Les subprimes c'est ça. C'est seulement l'acte 1.



Suite au prochain épisode.

mercredi 11 mars 2009

Le groupe de deux mains c'est moi


Taggé par Electroménagère, d'habitude c'est moi, je vais donc expliquer le principe.

1 – On va sur Wikipedia. On choisit "random article"
Le premier article qui sort c'est le nom de ton groupe.

2 – On va sur la page des citations et on tape "random quotations"
Les derniers mots de la dernière citation de la page sont le titre de ton premier album.

3 – On va sur Flickr et on clique sur "explore the last seven days"
La 3e image, quelle qu'elle soit, sera la pochette de ton album.

Donc, ça donne :

  1. ATC code J02
  2. Words ought to be a little wild for they are the assaults of thought on the unthinking. John Maynard Keynes (1883 - 1946)
    La traduction : Les mots doivent être un peu sauvages car ils sont les assauts de pensée sur l'irréfléchi.
  3. Et enfin, l'image

Bon vu le nom de groupe que je me tape je suis suèdois. C'est plutôt bon, ils ont le vent en poupe en ce moment avec Millenium notamment.

Donc voilà le résultat après photoshop :

Sympa. Bien que j'aurai voulu plus m'amuser. Mais j'aurai commencer à modifier trop de trucs (foutu accroc de photoshop)
Les victimes : Le coucou, Homer, Gaël (qui vient tout juste de rentrer ^^) et walkingthedog

PS : ça fait assez U2 quand même

mardi 10 mars 2009

l'art con t'emportera

L'électroménagère a commencé à parler d'un sujet sensible dans un de ses billets. L'art contemporain. Sensible du fait de sa légitimité en tant qu'art. Mais avant tout qu'est-ce que l'art ?

L'Art est une catégorie culturelle dont la portée varie largement selon les temps et les lieux. Dans l'usage courant elle englobe principalement les produits de ce qu'on a appelé les beaux arts: peinture, musique, poésie, danse, sculpture etc. L'esthétique, qui s'est développée au XVIIIe siècle comme une théorie de l'art, est de nos jours perçue comme une construction accessoire. Le relativisme contemporain met en doute la possibilité d'une théorie de l'art universellement valable et tient que l'histoire de l'art est toujours à refaire (source : wikipedia).



Mouais. C'est bien sympa mais ça nous explique pas grand chose. L'esthétique semble être important. On va donc s'arrêter sur ce terme. Je vous passerai les explications de wikipedia, trop long et trop de changement au cours du temps (en plus il y a des écoles de l'esthétique), mais vous pouvez y jeter un coup d'oeil si vous le voulez. Je préfère baser la réflexion sur les expressions que nous employons à partir de ce mot dans le langage commun (non, pas le fameux "c'est très esthétique", ça ne veut rien dire, c'est purement de la langue de bois). Après tout, c'est avec le mot utilisé que nous donnons un sens à celui-ci.

La chirurgie esthétique, des soins esthétiques. Nous employons donc ce mot pour parler de beauté dans le langage courant, ou d'amélioration de celle-ci. A moins que la chirurgie, que les stars utilisent, ne soit pas pour plaire à tous mais uniquement à une minorité ce dont je doute au vue des réactions du public devant certains et du prix.


Pour Zac Efron, il faut voir avec Nicolas, c'est lui le spécialiste

Bref, l'esthétisme c'est donc avant tout le beau, voir le parfait. Donc, l'art basé sur cette notion, se doit d'être beau. Marcel Duchamp avec son urinoir, ne sera pas jugé, bien que mettre un urinoir dans un musée et le nommer fontaine de jouvence soit une notion de l'art que je ne partage pas avec cet homme et ses nombreux fans. Prenons Boltanski, de son prénom Christian ou Cricri pour les intimes, voici deux de ses oeuvres. J'aimerai en toute franchise, qu'on me dise que ce qu'il a fait est inoubliable et esthétique (si vous n'avez pas déjà oublier son nom, alors que je viens de l'écrire, c'est un des grands de l'ART CONTEMPORAIN quand même !) . Jugeons également Maurizio Cattelan (un autre grand qui me fait vaguement penser à certains clowns de rues qui n'ont pas la prétentions de parler d'art ou de se prendre pour des artistes), et Paul Mc Carthy avec ces performances gonflables que l'on nomme art...

L'art a donc, selon moi, évoluer vers un micro-milieu, hermétique au public que seuls quelques "personnes hautement qualifiées" arrivent à suivre. Le public n'est plus apte à juger de ce qui est art et de ce qui ne l'est pas. En gros, les seuls qui comprennent de quoi qu'on cause c'est les galeristes, les critiques, les profs spécialistes (ou artistes ratés), les "artistes" et quelques exceptions.

Bon c'est pas tout, mais je vais aller faire un tour au Louvre, il y a des tableaux magnifiques.


A vous de juger :)

L'habit ne fait pas le moine

L'autoroute. Une station essence. Une ford break bleu foncé s'arrête. Une femme d'une soixantaine d'années descend. Elle porte un manteau de fourrure, la température trop froide lui engourdis ses mains aux veines saillantes. Elle se dirige vers la pompe à essence et commence à remplir le réservoir. Dans le reflet de ses lunettes de marque, les euros défilent. 20, 30, 40, 50... Elle ne regarde pas vraiment les chiffres. Son visage est marqué par les années, ses cheveux ,ne sont plus blond comme lors de sa jeunesse, mais blanc. Ses dents sont pour la plupart fausses, un chapelet autour du cou pour parfaire le portrait. Cependant on la sent encore pétillante de vie. Puis, la pompe se bloque. Le réservoir est plein. Elle remonte dans la voiture et se dirige vers le bâtiment pour régler.

A côté d'elle une forme indistincte. Arrivé devant le magasin. La matriarche et la forme à côté sortent. C'est également une dame, elle a à peu près le même âge, bien qu'il soit impossible de le déterminer précisément. Elles sont toutes les 2 dans une période où il n'y a plus réellement d'importance sur le nombre de printemps passés. L'autre porte un manteau, une écharpe et également des lunettes de marque aux verres teintés. Elles se dirigent vers la caisse, lentement, il n'y a plus lieu de se presser, discutent de choses et d'autres. Puis la caissière les regarde, elle est touchée par ces deux femmes auxquels, un jour, elle ressemblera.




"- Bonjour mesdames, cela fera 85,35 euro."

La petite vieille au manteau de fourrure lui sourit, plonge sa main dans son sac à main, fouille un peu. Son visage se fige dans une grimace. Puis de sa petite voix chevrotante :

"- Mais où est-il ? Je suis pourtant persuadée de l'avoir mis là..."

Les gens qui attendent leur tour la regarde en se disant tout en souriant : un jour je serai pareil.

"- Ah le voilà !"

L'ancienne sort alors un magnum chromé de son sac et gueule de sa voix stridente :

"- Ceci est un hold-up ! Personne ne bouge ! Les mains en l'air ! Ne bouge pas toi derrière la caisse, sinon je te plombe comme un lapin !"

Son acolyte commence à ramasser les portefeuilles pendant que l'autre dévalise la caisse. Tout le monde est sous le choc. Avant que la police arrive, les deux vieilles ont tout pris, le large aussi. Essayez en plus de faire croire que c'est 2 vieilles qui vous ont agressés. Pire, les portraits robots : 2 femmes âgées, avec des rides des lunettes, et des cheveux blancs dans un break bleu foncé. La plaque d'immatriculation ? Fausse. On est bien avancé.



Ceci est une histoire fictive, toute ressemblance avec des personnes seraient fortuites

lundi 9 mars 2009

jeu de mots et d'images





David contre Goliath

Normalement Goliath est un géant de 2,80 mètres et David un simple berger. C'est également un combat pour un bout de terre. L'enjeu dans le cas présent, est un bout de poisson.