vendredi 6 mars 2009

absence

De nouveau absent ce week-end, je suis en déplacement. Et puis après tout j'en connais un qui les multiplie alors...



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jeudi 5 mars 2009

Celui qui reprend le chemin

Le réveil sonna. Une sonnerie stridente mais il avait besoin de ça pour se réveiller. Après 5 bonnes minutes, il entrouvrit un oeil, regarda l'heure sur le réveil, et finalement sortit à grand peine son bras de sous sa couette pour aller le faire atterrir sur ce maudit objet hurlant. Il se retourna et referma les yeux.

L'horrible bruit recommençait 5 minutes plus tard mais cette fois à l'autre bout de la pièce. Il mit sa tête sous l'oreiller mais rien à faire, le bruit était entré dans sa tête et il était à peu près réveillé. Il grogna, s'assit dans son lit, puis finalement se lèva et se dirigea vers cette vocifération cauchemardesque qui l'empêchait de dormir.

Machinalement il prit sa serviette, se dirigea vers la salle de bain et rentra dans la douche après s'être déshabillé. Il fit couler une douche bien chaude et commença sa toilette. 15 minutes plus tard, il fut propre, parfumé, peigné, habillé mais ces yeux étaient toujours mi-clos. Il se rendit ensuite à la cuisine, ouvrit un placard, après être monté sur un tabouret et sortit des céréales, des biscottes et de la confiture. Il ouvrit le lave-vaisselle et récupèra 3 bols et 3 verres, des cuillères, des couteaux. Puis, il se dirigea vers une étagère. Il prit un filtre, et un paquet de café avant d'en entamer la préparation.

Une fois la table mise et le petit déjeuner prêt, il traversa le couloir pour se rendre en direction d'un lointain murmure. Au fur et à mesure de sa progression, le murmure s'amplifiait pour devenir une clameur qui atteignit son paroxysme en rentrant dans la dernière pièce.

Il se dirigea vers le lit et chuchota à l'oreille de cette femme qu'il chérissait plus que nulle autre :

"- Maman, lève toi c'est l'heure d'aller travailler.
- Mmhh... Non... Je veux pas y aller"

Chaque retour de vacances c'était le même sketch que ce soit sa mère ou son père...


mercredi 4 mars 2009

Coke en stock

"- Oh le bel oiseau ! Combien ?" Le marchand regarde attentivement la femme qui s'est avancée vers lui. Blonde, des lunettes de soleil sur les yeux, les cheveux longs et légèrement décoiffés, mince, elle porte un jean bleu délavé, avec les genoux un peu troués. Une chemise blanche ouverte, juste ce qu'il faut pour suggérer sans montrer, et un rouge à lèvres rouge-bordeaux finissent le portrait de cette femme d'une quarantaine d'années intéressée par le Cacatoès en vente. Derrière elle, se trouve trois enfants, regardant un peu à droite à gauche, les yeux dans le vague et la tête dans les nuages.



"- Pour vous, je le vends 1 190 $, dit-il avec un clin d'oeil complice.
- Mmmmh vous acceptez le troc ?
- Tout dépend de ce qu'il y a à échanger..." Il entrouvre sa bouche à ce moment et dévoile une dentition chaotique.

"- C'est qui mon chéri ?, la femme de l'homme débarque venant du fond de la boutique.
- Une cliente, son sourire a disparu.
- Si vous acceptez les échanges, je propose cet enfant contre l'oiseau" Elle joint le geste à la parole et fait passer devant elle un enfant de 5 ans.

"- Non je suis désolé, nous refusons votre offre... Elle n'est pas équitable pour nous, il s'agit d'un oiseau rare tout de même.
- Bon alors les deux enfants contre l'oiseau et une différence en argent.
- Ok mais 50 $ pour l'argent
- Non, il s'agit d'enfant de premier choix, disons 300 $
- 100 $
- 200 $
- 140 $ nous n'irons pas plus haut.
- Marché conclu."

Les enfants changent de responsable et deviennent la propriété du couple Romero sans avoir eu leur mot à dire...



Comment ça, je mens ? Et ça c'est une sucette géante ?

6e à gauche en partant de....

Le coucou m'ayant tagué, voici donc la 6e photo de mon dossier le plus récent. Elle date donc du week-end de venue de la princesse. Forcément j'ai fait pas mal de photo. Pour l'occasion, j'essayais de nous prendre en photo par le reflet de la vitre d'en face entre 2 stations.



Je transmet donc le tag :

- à une salle de bain
- à Mam'Julie
- à Electroménagère (oui je m'acharne ^^)
- à une fille ordinaire
- à Godnat

mardi 3 mars 2009

3 pour le prix d'une

Hier soir, une amie de la princesse est passée pour poser sa valise. Elle débarque à Paris et est en galère de logement. Etant de nature généreuse, je lui ai proposé de rester quelques jours à la maison. Je laisse donc mon dîner (poulet curry et riz) en stand by, le temps d'aller la chercher à l'arrêt de métro. Grosse valise, elle avait pris la sortie la plus loin et elle avait changé de trottoir. Une amie à elle était présente également.

Passé les bonjours et autres news, je la ramène à l'appart. J'appelle ma coloc qu'elle voit à quoi ressemblera notre pensionnaire des prochains jours ainsi que son amie, qui par manque de place ne sera pas dans l'appart. Je crois voir la foudre à l'extérieur lorsque ma coloc sors de sa chambre pour dire bonjour à ces 2 inconnues. Elles discutent 2 minutes et je me rend compte qu'elles sont identiques. 3 victimes de la mode qui n'arrivent pas à gérer leurs sous réunis sous le même toit...

"- Je vais redevenir brune vous en pensez quoi ?
- Je ne sais pas tu as une photo de quand tu étais brune?"

Un frisson parcourt mon échine en les voyant échanger. Je suis terrorisé par ce que je viens de faire. Je prends conscience de la gravité de la situation tandis que la discussion continue "L'opéra (boîte de nuit) blablabla... Soldes... Chanel... Compte en banque... Taxi... Jupe... Genève... Val d'Isère... Produit de luxe..." Je ne suis la conversation que d'une oreille. Frankenstein vient de prendre vie, il bouge, se lève, fait ses premiers pas. Un monstre à 3 têtes. Cerbère, gardien des enfers ou Euryale, Méduse et Sthéno dans la même pièce. Je suis seul face aux sorcières d'Eastwick. Seul, face à la tempête, face à un cataclysme. Le tonnerre gronde dehors, le plafonnier clignotte. La peur au ventre, je manque de m'étouffer avec un grain de riz. Mon coeur s'est emballé et ma respiration est devenue difficile.

La semaine va paraître longue...




lundi 2 mars 2009

Un de moins

C'était samedi, je me baladais sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnu... Hem... Reprenons, samedi donc, c'était une journée où le soleil nous lardait de ses rayons de chaleurs alors que la température n'était pas encore au top. Ce samedi avait un petit parfum de printemps. La princesse et moi-même, avions décidé de nous balader le long des quais de la Seine. Enfin selon elle on devait descendre à Châtelet et longer le Rhône jusqu'à la tour Eiffel (nous mettrons cela sur le compte de la fatigue et de l'émotion de nos retrouvailles). Bref, nous passons par la place de Notre-Dame et, oh joie ! oh miracle ! deux filles sur la place se baladent avec des pancartes FREE HUGS. J'ai donc fait un crochet par leurs bras avant de reprendre la route avec la princesse qui ne m'a, pour l'occasion, fait aucune remarque sur mon comportement. Oui, elle aurait pu vu l'entrain avec lequel je suis parti dans les bras d'une autre la laissant seule sur la place.

Pas jalouse ? Kezako cette princesse qui autorise ce genre de comportement ?

Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est la campagne street marketing organisée par les mouvements de lutte contre le sida. C'est simple, gratuit, et moi qui aime faire des câlins je soutiens à fond. Donc pour le coup, c'était autorisé par la princesse (ouf sauvé par une pancarte !).

J'ai donc un rêve de réalisé, m'en reste encore beaucoup, je mettrai un jour la liste.


Retour au blog...

Je ne pensais pas que mon absence allait faire l'objet d'autant de commentaires. J'ai donc du taff à rattraper... Je ferai les choses dans l'ordre.

Le coucou : merci pour ton tag, je m'occupe de tout (tu s'occupes de rien) dès que j'ai mis les photos sur mon ordi.

Et pour tous les autres, je vous remercie pour votre passage et pour les bons souhaits, ça fait plaisir.

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