lundi 12 janvier 2009

Fesse Book économie

Comme tout bon geek, je suis sur Facebook et, en ouvrant ma boîte mail sur le site ce matin, je tombe sur un message d'un groupe auquel je me suis inscrit à cause du nom qui me faisait bien rire : Economistes théoriques de l'économie sexuelle pratique

Ces types sont des génies ! il ont réussi à parler que de cul avec uniquement des termes économiques et le mieux c'est qu'ils inventent des histoires autour qui paraissent authentiques et qu'ils adaptent les théories économiques au "marché" du désir merci donc à Rafeeq et Younes.

Donc voici le message que j'ai reçu :

En 1945, une réunion de décideurs se tint à Holly Woods. Elle déboucha sur les accords du GARS (General Agreement on Relationships and Sex). Le but était alors de promouvoir une libéralisation contrôlée du marché sexuel, en commençant dans un premier temps par le cinéma.

En effet, dès 1943, Howard Hughes fit figure de pionnier en filmant longuement la poitrine plantureuse de Jane Russell dans « The Outlaw », s’attirant les foudres des protectionnistes éducateurs.
Le GARS permit plus tard une série de négociation dont les plus célèbres sont restées le Monroe Round (1952-1962) et surtout le France Round (1968) clôturés par les Accords de Pigalle (1969).

A partir de cette date, la marche de la libéralisation s’accélère, et le marché prend de l’ampleur.
Cet à ce moment même que commencent à se poser les questions de la régulation à mettre en œuvre, face à un marché supposé autorégulateur, mais au comportement erratique. La révolution conservatrice des années 1980 voit la majorité morale remporter le pouvoir aux Etats Unis.

Durant les années 1990, une succession de bulles spéculatives ( Backstreet boys, 2be3, Spice Girls) ont inquiétés les investisseurs et pour cause : dans tous les cas, il s’agissait d’un déséquilibre fondamentale entre l’offre et la demande. Dans le cas des Backstreet Boys, il n’y avait que 5 appareils génitaux disponibles contre plusieurs millions de …disques vendus.

En 1995, à Marrakech, le GARS fut remplacé par l’OMS (Organisation mondiale du Sexe).
Mais alors qu’un nouvel avenir semble s’ouvrir à la libéralisation, un scandale vint la ternir : l’affaire Houellebecq, aussi appelée « déréliction ambulante » révéla le profond malaise du secteur, soumis à un désordre affectif qui n’a jamais été pris en compte par le marché. Cette externalité négative reste aujourd’hui le principal terrain d’étude des spécialistes.
De nos jours, le capitalisme sexuel semble en crise, et la question de sa régulation reste entière, reconnaissons néanmoins à Dominique Strauss Kahn le mérite d’avoir de bonnes initiatives.



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