18h30. Heure de pointe. Debout dans le métro, j'écoute plus ou moins un morceau nostalgique. Je viens de finir mon stage. Un stage qui a duré 10 mois. Forcément les souvenirs sont nombreux et j'ai ressenti un pincement au cœur en partant. Bref je ne suis pas au mieux à ce moment.
Après 1/2 heure, dans le métro, une femme avec ces 2 filles montent. J'ai pu entre-temps me glisser au bout du wagon là où 3 places font face à 3 autres places. Elle s'installe à côté de moi tandis que ses filles se mettent en face d'elle. La mère porte une robe blanche recouverte de petites fleurs noir, bleu foncé ou bien verte. C'était il y a à peine quelques jours et les détails s'étiolent déjà. Elle tient dans sa main un livre, où plutôt un recueil de proverbes. La couverture est noir et des lettres dorées l'ornent. Elle ouvre donc ce recueil. A ce moment j'enlève un des mes écouteurs et je m'attends à une lecture de quelques proverbes pour les 2 petites. Certains proverbes sont surlignés en jaune. Elle ne lira pas le moindre proverbe à voix hautes finalement.
Je m'apprête à remettre mon écouteur et à retourner vagabonder dans mes pensées mais à ce moment l'aîné s'avance un peu de son siège. Elle n'a pas plus de 10 ans, des longs cheveux noirs des yeux noisettes et elle me regarde du coin de l'œil avant de dire à sa mère : "regarde maman le monsieur à côté de toi il a une croix". Je baisse les yeux et en effet ma croix et hors de ma chemise. Je souris et je la remet à l'intérieur. Une station après la plus petite ne tenant déjà plus en place se lève et commence à déambuler dans le wagon. Entre temps un homme s'installe de l'autre côté de la plus âgé. Il a un Iphone dans ses mains. Il joue à je ne sais quoi dessus l'aîné attirée par l'écran luminescent regarde ce qu'il fait. La plus jeune, qui ressemble trait pour trait à sa grande soeur, revient. Elle porte une casquette marron clair légèrement mise de travers. A son tour elle se penche sur ce que fait donc cette homme. A la différence de sa grande sœur qui reste discrète dans son voyeurisme, la petite se met bien en face, jette un coup d'œil, puis s'avance pour mieux voir et s'avance tellement que finalement l'homme ne peut même plus voir l'écran de son téléphone dernière génération. Sa sœur la repousse en arrière gentiment et la petite recommence son manège devant sa mère qui ne quitte pas son bouquin de citations.
Finalement je dois descendre mais en quittant le souterrain métropolitain, je me sens attendri, léger et j'arrive chez moi moins mélancolique. 2 enfants, qui n'étaient pas si sage que ça et que je ne connaissais pas m'ont remonté le moral en moins de 10 minutes. Je les remercie.
Après 1/2 heure, dans le métro, une femme avec ces 2 filles montent. J'ai pu entre-temps me glisser au bout du wagon là où 3 places font face à 3 autres places. Elle s'installe à côté de moi tandis que ses filles se mettent en face d'elle. La mère porte une robe blanche recouverte de petites fleurs noir, bleu foncé ou bien verte. C'était il y a à peine quelques jours et les détails s'étiolent déjà. Elle tient dans sa main un livre, où plutôt un recueil de proverbes. La couverture est noir et des lettres dorées l'ornent. Elle ouvre donc ce recueil. A ce moment j'enlève un des mes écouteurs et je m'attends à une lecture de quelques proverbes pour les 2 petites. Certains proverbes sont surlignés en jaune. Elle ne lira pas le moindre proverbe à voix hautes finalement.
Je m'apprête à remettre mon écouteur et à retourner vagabonder dans mes pensées mais à ce moment l'aîné s'avance un peu de son siège. Elle n'a pas plus de 10 ans, des longs cheveux noirs des yeux noisettes et elle me regarde du coin de l'œil avant de dire à sa mère : "regarde maman le monsieur à côté de toi il a une croix". Je baisse les yeux et en effet ma croix et hors de ma chemise. Je souris et je la remet à l'intérieur. Une station après la plus petite ne tenant déjà plus en place se lève et commence à déambuler dans le wagon. Entre temps un homme s'installe de l'autre côté de la plus âgé. Il a un Iphone dans ses mains. Il joue à je ne sais quoi dessus l'aîné attirée par l'écran luminescent regarde ce qu'il fait. La plus jeune, qui ressemble trait pour trait à sa grande soeur, revient. Elle porte une casquette marron clair légèrement mise de travers. A son tour elle se penche sur ce que fait donc cette homme. A la différence de sa grande sœur qui reste discrète dans son voyeurisme, la petite se met bien en face, jette un coup d'œil, puis s'avance pour mieux voir et s'avance tellement que finalement l'homme ne peut même plus voir l'écran de son téléphone dernière génération. Sa sœur la repousse en arrière gentiment et la petite recommence son manège devant sa mère qui ne quitte pas son bouquin de citations.
Finalement je dois descendre mais en quittant le souterrain métropolitain, je me sens attendri, léger et j'arrive chez moi moins mélancolique. 2 enfants, qui n'étaient pas si sage que ça et que je ne connaissais pas m'ont remonté le moral en moins de 10 minutes. Je les remercie.
^^comme quoi il suffit de pas de grand chose pour se sentir bien...
RépondreSupprimertoujours un plaisir de te lire, tellement agréble de se plonger dans tes mots... merci de tous ces moments !
RépondreSupprimerbonne continuation à toi et à très bientôt ici ou ailleurs