5h de train pour aller à Dax, 2 jours dans les landes, j'avais fait une saison juste après mon bac. Le copain de ma mère possède une école de surf et une maison. J'ai récupéré la voiture et je suis rentré avec ma sœur en Savoie. 10h de voiture c'est le temps que cela a pris. Et finalement je me suis senti à la maison familiale 10 km avant d'arriver, sur cette petite route rempli de dos-d'ânes. Cette route qui traverse 3 villages ne dépassant pas les 200 habitants. Une route qui passe au fond de la vallée de mon enfance.
Sur la gauche il y a une rivière, qu'on entend gronder lorsque les fenêtres de la voiture sont ouvertes. On passe devant une aire de jeux bétonnée où avec mes amis nous avons multiplié les foot contre le village voisin. Où les matchs de tennis et les balles perdues sont si nombreux que nous ne pouvons les compter. Ma plante de pied se souvient encore également de ces matchs qui provoquaient à chaque fois ampoules sur ampoules.
Plus loin, une limitation à 30 km/h, un village où des amis habitent. Puis vient un autre village après, celui où habitait mon amour d'enfance. La première fille aimée, celle pour laquelle nos plus grands fantasmes se limitaient à un vrai baiser, celui avec la langue.
A la sortie du village il y a une portion de route sans habitation. Elle grimpe un peu, dans le style faux plat. Une route en vélo qui me cassait les jambes. Et enfin mon village. La maison familiale sur 3 étages. Composée à l'origine de 3 pièces, avec des murs en pierres d'un mètre d'épaisseur. La maison avait été agrandi lors de ma seconde. J'étais à l'internat à ce moment. Un peu plus bas il y a l'arrêt de bus, celui que je prenais pour aller au collège. Une fontaine trône au milieu du village, avec une eau qui descend directement des glaciers. Une eau donc froide toute l'année. On faisait des batailles d'eau ici en été.
Je sais que je ne pourrais jamais me sentir autant chez moi qu'ici, le village de mon enfance.
Sur la gauche il y a une rivière, qu'on entend gronder lorsque les fenêtres de la voiture sont ouvertes. On passe devant une aire de jeux bétonnée où avec mes amis nous avons multiplié les foot contre le village voisin. Où les matchs de tennis et les balles perdues sont si nombreux que nous ne pouvons les compter. Ma plante de pied se souvient encore également de ces matchs qui provoquaient à chaque fois ampoules sur ampoules.
Plus loin, une limitation à 30 km/h, un village où des amis habitent. Puis vient un autre village après, celui où habitait mon amour d'enfance. La première fille aimée, celle pour laquelle nos plus grands fantasmes se limitaient à un vrai baiser, celui avec la langue.
A la sortie du village il y a une portion de route sans habitation. Elle grimpe un peu, dans le style faux plat. Une route en vélo qui me cassait les jambes. Et enfin mon village. La maison familiale sur 3 étages. Composée à l'origine de 3 pièces, avec des murs en pierres d'un mètre d'épaisseur. La maison avait été agrandi lors de ma seconde. J'étais à l'internat à ce moment. Un peu plus bas il y a l'arrêt de bus, celui que je prenais pour aller au collège. Une fontaine trône au milieu du village, avec une eau qui descend directement des glaciers. Une eau donc froide toute l'année. On faisait des batailles d'eau ici en été.
Je sais que je ne pourrais jamais me sentir autant chez moi qu'ici, le village de mon enfance.
Très belle nostalgie :)
RépondreSupprimerPas la même région, mais la même sensation chaque fois que je repars chez moi ...
RépondreSupprimerOn te comprend, à lire cette évocation sensible et vraiment touchante!
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