Ce post est inspiré d'un commentaire de Dom, où entre parenthèse elle écrivait ; "j'ai bon ?".
Ce tout petit truc m'a rappelé le sketch d'Albert Dupontel, celui où il passe le bac de philo (j'en profite pour avoir une petite pensée pour ma soeur qui cette année passe le bac). D'ailleurs, peu de personnes de ma génération le connaissent, ce que je déplore car c'est tout simplement un sketch mythique. Perdu dans mes pensées, je me suis donc retrouvé au moment du bac de français. L'oral. Et finalement j'en conserve un très bon souvenir.
Je l'avais passé à Chambéry, au lycée Louis Armand. Le lycée en lui même, n'a rien extraordinaire. Situé au milieu de Chambéry-le-haut, la banlieue en quelques sortes, le lycée était en travaux à ce moment. C'était un labyrinthe pour trouver la salle. J'étais arrivé avec une heure d'avance et finalement je me suis retrouvé avec 1/2 heure d'avance devant la salle.
Je me pose donc en attendant, je sors mes cours pour revoir un peu (oui les révisions n'avaient pas été parfaites) et, la porte s'ouvre une femme d'une cinquantaine d'années sort, appelle un type qui n'est pas là, regarde la liste en demandant qui est le prochain, et c'était moi. J'ai donc pas du tout eu le temps de stresser pour ce premier oral.
Bref, je rentre dans la salle d'examen et, elle me demande un texte, "l'albatros". Je lui explique que je ne l'ai pas étudié et lui montre ma liste de texte étudié. Elle la regarde me donne donc un autre texte (étudié sur la fin de l'année, la chance) et le récit biographique qu'on avait dû écrire (j'avais choisi Nirvana et le sujet je le connaissais sur le bout des doigts). Je suis donc sorti très confiant de l'oral. La note avait été d'ailleurs plutôt bonne.
Et pour vous c'est quoi le souvenir le plus marquant lors du passage de ce diplôme ?
Ce tout petit truc m'a rappelé le sketch d'Albert Dupontel, celui où il passe le bac de philo (j'en profite pour avoir une petite pensée pour ma soeur qui cette année passe le bac). D'ailleurs, peu de personnes de ma génération le connaissent, ce que je déplore car c'est tout simplement un sketch mythique. Perdu dans mes pensées, je me suis donc retrouvé au moment du bac de français. L'oral. Et finalement j'en conserve un très bon souvenir.
Je l'avais passé à Chambéry, au lycée Louis Armand. Le lycée en lui même, n'a rien extraordinaire. Situé au milieu de Chambéry-le-haut, la banlieue en quelques sortes, le lycée était en travaux à ce moment. C'était un labyrinthe pour trouver la salle. J'étais arrivé avec une heure d'avance et finalement je me suis retrouvé avec 1/2 heure d'avance devant la salle.
Je me pose donc en attendant, je sors mes cours pour revoir un peu (oui les révisions n'avaient pas été parfaites) et, la porte s'ouvre une femme d'une cinquantaine d'années sort, appelle un type qui n'est pas là, regarde la liste en demandant qui est le prochain, et c'était moi. J'ai donc pas du tout eu le temps de stresser pour ce premier oral.
Bref, je rentre dans la salle d'examen et, elle me demande un texte, "l'albatros". Je lui explique que je ne l'ai pas étudié et lui montre ma liste de texte étudié. Elle la regarde me donne donc un autre texte (étudié sur la fin de l'année, la chance) et le récit biographique qu'on avait dû écrire (j'avais choisi Nirvana et le sujet je le connaissais sur le bout des doigts). Je suis donc sorti très confiant de l'oral. La note avait été d'ailleurs plutôt bonne.
Et pour vous c'est quoi le souvenir le plus marquant lors du passage de ce diplôme ?
enjoy your past ^^
Mon souvenir le plus marquant n'est pas très drôle je le crains.
RépondreSupprimerUne semaine avant l'oral, en rentrant de l'écrit du bac français j'ai appris le décès de mon grand père dont une des fiertés était que sa petite fille passe le bac (et oui...)
j'ai passé la semaine entre les deux épreuves à écouter les vieux de Brel, en boucle.
Je l'accorde, y a mieux pour se remonter le moral.
et quand je suis arrivée à l'épreuve, l'examinateur a choisi...
les vieux, de Brel.
J'ai eu la meilleure note de toute ma scolarité !
Ah ben tiens, j'avais des copains à Louis Armand, ça me rappelle des souvenirs tout ça. Moi j'ai passé le bac au lycée du Granier, au bout du monde par rapport à où j'étais !
RépondreSupprimerEt le sketch de Dupontel, mythique j'adore !
Je ne connaissais pas ces sketches de Dupontel. Pas mal! Qu'un souvenir? C'est dur de choisir...
RépondreSupprimerJe me souviens que je n'ai jamais eu le temps d'aller voir mon nom sur la liste car à peine arrivée au centre d'examens, je suis tombée sur une copine qui m'a dit que je l'avais. J'étais très soulagée du coup :-)
Pareil l'oral de Français ... "L'étranger" d'albert Camus ... premières pages "Aujourd'hui, maman est morte. c'était peut être hier. J'ai reçu un télégramme de l'asile ... mère décédée, enterrement demain"
RépondreSupprimerUn texte que je connaissais sur le bout des doigts et qu'ne plus j'adorais.
Pour moi ça c’est très bien passé.
RépondreSupprimerLe samedi soir j’avais du me vautrer dans un Conforama devant un Columbo avec la nouvelle petite amie de mon meilleur ami caissière à Prisunic. Lui, il révisait comme un malade dans la cuisine en se goinfrant de saloperies sucrées à la gélatine de porc , un doigt à l’ongle rongé (par le stress du jour J) tantôt plongé dans un bocal familial de Nutella (bah oui ça existait déjà, m’enfin, j’suis pas si vieux !) , tantôt à touiller un reste de café trop cuit dans une tasse salasse qui la veille avait du lui servir de cendrier , tantôt à se gratter le…la tignasse, le cuir chevelu.
Le dimanche, nous étions allés à la campagne nous baigner tous les trois nus dans une cascade rafraîchissante et comme c’était un sacré plongeur mais aussi un sacré frimeur, il avait sauté du haut de la falaise avec une rose dans sa bouche qui puait le dentifrice à la menthe.
Qu’est ce qu’elle était conne cette pub !
Non, en fait, le dimanche, après le poulet aux hormones, il était retourné dans la cuisine réviser, toujours avec le même doigt abîmé et les mêmes cochonneries. Sa petite amie faisait des plans et des plans sur des tas de comètes qui me paraissaient inaccessibles en tirant comme une malade sur des tiges à la menthe. Je me souviens que ce dimanche là il n’ y avait rien d’extraordinaire au Vox du coin, qu’il pleuvait, que ça puait la pisse de chat sur ce canapé, que l’ascenseur était bloqué depuis six jours et que nous avions , elle et moi, la flemme de descendre à l’épicerie du coin acheter des pâtes , de la bière et de la mousse à raser pour l’étudiant.
Le jour J, nous étions là tous les trois une bonne heure trop tôt . Sur la banquette en sky du café de la gare ils avaient dévoré au moins six croissants avant de s’avaler, se dévorer pendant que je sirotasse, que je siroté , que je sirotais, que j’eusse siroté…euh…HiPs, un deuxième Communard pour me donner moi aussi du courage.
Tous pour un, un pour tous, elle est allée rejoindre sa caisse, lui son oral , moi mon vendeur non homologué de diplômes falsifiés.
Depuis, j’ai plus de nouvelles ?
C’est con !
Elle était sympa, il le méritait mais je crois que le seul examen qu’il ait obtenu du premier coup, ce fut son permis de conduire.
(Hey, merci pour l’abonnement et à bientôt j’espère!)
Moi, c'était ma note de philo... 12 marqué sur la papier, j'étais fier ! sauf que c'était coeff 4. donc ça me donnait un glorieux 3/20...
RépondreSupprimer@ Dom : Les voix du seigneurs sont impénétrables !
RépondreSupprimer@ Saint Pingouin : J'ai fait mes études pas très loin du Granier, le monde est toujours petit...
@ ennA : j'avais fêté la fin du bac tellement longtemps que quand on m'a dit que j'avais le bac, j'étais encore perché
@ Mam'Julie : C'est un très beau texte, c'est vrai un des rares qu'on étudie qui est bien d'ailleurs, de mon point de vue
@ cultu avec un p'tit c : tes commentaires sont comme ton blog : à l'ouest ! j'adore ^^
@ Homer : en philo c'est la seule note au dessus de la moyenne que j'ai eu de l'année...