mardi 28 septembre 2010

exercice entre 2 rêves

Le charançon du désert de Gobi part en campagne. Il a perdu une patte lors de son escale dans la salle de bain. Il a pris de l'extasie ce voyageur de génie lorsqu'il a franchit Mach 2 mais on peut le retrouver à l'ouest de Paris, perdu dans un bar américain avec une bande de libellules. C'est ainsi qu'il s'en va loin de tout et proche de rien. Proche de rien ? On ne peut pas vraiment dire ça, quand on a franchi le canal saint Martin en oursin à roulettes. Il y a du respect pour ces bestioles qui forment avec leur membres inférieurs des ronds de lumières. Couleurs des luminaires d'une boite de nuit au centre de la vie d'une ville traversant les époques tel un chat sautant de gouttière en gouttière.


C'est la productivité d'un esprit qui écrit ces quelques lignes sorties de son esprit. J'aimerais t'orienter dans ce monde illusoire de rêves et de songes mais comment faire pour t'indiquer un chemin qui n'existe que dans un esprit non structuré ? Ce chemin qui ressemble au mien, ce chemin à l'odeur nauséabonde d'un cadavre de lapin oublié qui fut tiré autrefois par un chasseur bourré. Une bouteille de Bordeaux à la main et une clope dans l'autre pour écouter le réveil proposé par Paris Roissy Charles de Gaulle. Un réveil fait de bruit et d'envie pour un monde où le travail aliénant d'un salarié est beaucoup de chose mais certainement peu motivant. Le rythme de cette existence rythmé par l'attente des métro, par des déjeuners au bistro. Bref par une vie que peu de gens voudraient. C'est facile de critiquer lorsque la cuillère en argent représenté par un avion de la Royal Air Force voguant sur des nuages de cotons sert de référence à une bande de Hipsters dézinguée.


Espérance d'un univers imaginaire, j'écris ces mots pour ceux qui sont encore debout et ne trouvent pas le sommeil. Après tout, la réalité se mêle très facilement avec ce que tu crois. Dommage pour les rêveurs des dunes qui souhaitaient une oasis pour nourrir leurs caravanes. Pensons aussi à ces rameurs africains qui ne pensaient pas trouver une cascade en cette forêt dense.


L'heure d'aller rejoindre sa couche est arrivée malgré la sieste déjà faite et la perte de repère lors du réveil nocturne amenant mon inconscient à écrire ces quelques lignes qui, j'espère, vous berceront au rythme de la mer. La somme de ces mots ajoutés bout à bout aura un sens que je n'ai pas forcément vu et qui, à vous paraîtra logique.



2 commentaires:

  1. un sens qui ne m'apparait pas, mais en faut-il vraiment un ?
    j'aime les routes nocturnes des mots lancés, j'aime les perditions des phonèmes et la perte de sens.
    Le repère d'un bistro à la rue des Capucines, en laissant trainé ces talons sur les pavés on laisse des traces indélébiles, c'est un peu écrire dehors...
    Bien à toi !

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  2. Le bruit des talons qui claquent est un de mes bruits préférés

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